This document is part of the online version of the book Amheida II: A Late Romano-Egyptian House in the Dakhla Oasis / Amheida House B2 by Anna Lucille Boozer, which is available at http://dlib.nyu.edu/awdl/isaw/amheida-ii-house-b2/. It is published as part of the NYU Library's Ancient World Digital Library and in partnership with the Institute for the Study of the Ancient World (ISAW). Further information about ISAW's publication program is available on the ISAW website. Please note that while the base URI of this publication is stable, the exact content available at that address is likely to change over time.
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Les recherches archéologiques conduites sur la maison B2 ont livré un matériel céramique abondant et diversifié, daté principalement du Bas-Empire, voire du début de l’Antiquité tardive. En 2007, nous avons été chargée de l’étude de ce matériel1 ; toutefois, il convient de préciser qu’une analyse préliminaire de la céramique avait été commencée par Gillian Pyke2. Ces travaux céramologiques, publiés ici pour la première fois, posent les bases d’une classification des principales productions régionales et des importations observées sur le site d’Amheida pour l’époque romaine et l’Antiquité tardive.
Dans le cadre de la publication de la maison B2, la première partie est consacrée aux méthodes employées pour l’étude de la céramique : comptages et caractérisation macroscopique des pâtes. Cette introduction méthodologique sera suivie d’une présentation des principaux groupes de pâtes, du catalogue typo-chronologique des céramiques, puis des principaux assemblages suivant les trois secteurs et par pièce. En raison de la difficulté de dater certains assemblages, nous verrons que l’étude des ostraca, réalisée par Giovanni Ruffini, nous fournit un premier indice chronologique ; en effet, l’occupation de ce secteur semble s’échelonner entre le IIIe et le début du IVe siècle3.
En raison de la nature du matériel auquel nous avons été confrontée, il a été choisi de mettre en pratique une méthode d’étude relativement simple mais efficace permettant de traiter des quantités assez considérables de tessons. Un premier tri est effectué afin d’éliminer les fragments de panses – sauf quand une restauration est envisageable – qui ont été comptés et pesés par contexte (unités stratigraphiques) et suivant les principaux groupes de pâtes.
Après les habituelles étapes de lavage et de recollage, un second tri est réalisé. L’ensemble des tessons est évalué selon les critères de la forme, de la fonction et de la pâte, afin de déterminer le NMI – Nombre Minimum d’Individus – par contexte puis pour l’ensemble du secteur. Sont ainsi comptés les éléments les plus significatifs, à savoir les fragments de lèvres, les anses et les fonds. Le NMI global ou minimum, évalué pour l’ensemble du secteur, correspond au nombre le plus élevé parmi ces différents éléments morphologiques4.
Une étude macroscopique des pâtes de tous les fragments de céramiques dessinés a également été réalisée; cette description s’appuie essentiellement sur des critères qualificatifs et quantitatifs :
L’ensemble des données relatives à la fonction, à la forme et à la pâte, nous a permis d’établir un classement typologique de la céramique découverte sur la maison B2 du site d’Amheida pour la période romaine et le début de l’Antiquité tardive. Avant de présenter le répertoire morphologique, nous décrirons brièvement les principales catégories de pâtes rencontrées sur le site.
L’identification et la numérotation des pâtes des céramiques se fondent sur le Dakhla Oasis Fabric System, classification établie par Colin Hope qui a beaucoup travaillé sur la caractérisation des céramiques produites dans l’oasis de Dakhla, toutes périodes confondues5. Les productions supposées, sinon d’origine locale, du moins de la région englobant les oasis de Dakhla et de Kharga, se répartissent suivant deux grandes familles de pâtes (figure 8.1). La première de ces familles, numériquement la plus importante, rassemble les argiles riches en oxydes ferrugineux (iron-rich clays) dont la couleur varie généralement du rouge-orangé (A1a/A2a) au gris-noir (A1b/A2b). La distinction entre les groupes A1 et A2 repose principalement sur la texture, plus fine et dure en ce qui concerne les pâtes du groupe A2. Les inclusions consistent essentiellement en grains de quartz sableux assez nombreux, en plusieurs nodules blancs et quelques particules rouges. Ce groupe caractérise une grande majorité du matériel et concerne la quasi-totalité des formes rencontrées sur le site : conteneurs de stockage et de transport, récipients culinaires, céramiques communes, vaisselles de service et de table. L’existence d’ateliers de potiers durant l’époque romaine, sur le site même d’Amheida et non loin de la maison B2, renforce l’hypothèse d’une production régionale, voire locale, des céramiques des groupes A1 et A26. Une variante de ces groupes est représentée par la fabrique A5 qui comprend des pâtes de nature similaire mais de texture plus grossière, poreuse et refermant une quantité plus importante de particules de calcites. Cette pâte caractérise notamment des vases à liquide et, en particulier, des gargoulettes, ainsi que des sigas et jarres de stockage.
De datation antérieure au IVe siècle7, le groupe A28 concerne un ensemble assez important de céramiques ; il regroupe des pâtes tendres, sableuses, de texture fine à moyennement fine et de cassure homogène marron. Ces pâtes renferment plusieurs grains de quartz sableux, des nodules blancs et quelques particules rouges de taille diverse. Cette fabrique a également été employée pour la fabrication de la majorité des formes rencontrées à Amheida : conteneurs de stockage et vases à liquide, céramiques communes, vaisselles de table et récipients culinaires.
Les céramiques destinées à un usage purement domestique, tels les pithoi, les bassines, les moules et les plaques à pain, ainsi que certains supports dénommés fire-dogs possèdent une pâte de texture assez grossière (A4) dont la caractéristique principale est l’addition de particules végétales en quantité importante. Assez courante dans l’oasis de Dakhla, cette fabrique est attestée dès l’Ancien Empire8.
La famille des pâtes calcaires est illustrée par le groupe B10 qui rassemble des pâtes poreuses, légères, de texture moyennement grossière et aérées. Grise à verdâtre en cassure, elles renferment plusieurs grains de quartz, des nodules rouges et noirs de taille diverse. Ce type d’argile a été employé presque exclusivement pour la confection de formes fermées et, plus précisément, de vases à eau de type gargoulette (groupe typologique 21) datables bien souvent, mais pas exclusivement, de l’Antiquité tardive9.
Le groupe B16 se rattache à la grande famille des pâtes renfermant des plaquettes d’argile silicifiée et plusieurs grains de quartz. Les pâtes, d’aspect grumeleux, possèdent une texture moyennement fine à moyennement grossière, généralement rouge à orangée en cassure. Caractéristiques de l’époque romaine, on les trouve cependant dès la Basse Époque10.
Le groupe A27, également connu sous l’appellation Oasis Red Slip Ware, rassemble une céramique fine et une lampe dont les parois sont recouvertes d’un engobe rouge-orangé poli. Il s’agit d’une pâte de couleur similaire à la surface et de texture relativement fine. Les inclusions consistent en plusieurs grains de quartz sableux, plaquettes d’argile silicifiée et nodules blancs de petite taille. Les occurrences de céramiques fines rouges sont assez rares, voire quasi-inexistantes, parmi le matériel de la maison B2 ; ce phénomène s’explique notamment par la datation tardive de cette catégorie de céramiques11.
La famille suivante (A11) rassemble des pâtes aisément reconnaissables, dures et sonores, de texture fine (Christian Brittle Wares). La cassure est généralement zonée : rose à cœur bleu, parfois de couleur uniforme rose. Les inclusions consistent en plusieurs nodules rouges et noirs de taille diverse (plaquettes d’argile silicifiée), en grains de quartz et en quelques petites particules blanches de calcite. Il est assez fréquent d’observer la présence sur la surface externe d’un engobe rouge qui vire au gris après la cuisson de la céramique. Ce type de pâte est caractéristique du IVe siècle et n’illustre qu’un nombre très restreint de céramiques provenant majoritairement des niveaux de surface, principalement des marmites. Cependant, il convient de préciser que le groupe A11 a été employé dès la Troisième Période intermédiaire pour la confection de gourdes12 (groupe typologique 2) dont un unique exemplaire a été identifié.
Enfin, il convient de signaler la présence de quelques céramiques, souvent des fragments de panses, provenant des ateliers localisés le long des rives du Nil. Ces céramiques se rattachent aux productions égyptiennes à pâte calcaire, de texture fine et de cassure généralement beige à rosée ; les inclusions consistent principalement en grains de quartz et nodules blancs. Les céramiques importées de Méditerranée ne sont représentées que par un fragment de mortier dont la pâte indique une origine italique ou chypriote.
La fouille de la maison B2 a livré un matériel céramique abondant mais peu diversifié parmi lequel les importations de la vallée du Nil et de Méditerranée ne représentent qu’un très faible pourcentage (figure 8.1). L’étude de la céramique à permis de comptabiliser 1 512 individus qui se répartissent en quatre grandes familles : les conteneurs de transport et de stockage, les céramiques culinaires, les récipients destinés à la préparation et à la présentation des aliments, les céramiques liées à leur consommation et enfin une famille qui regroupe plusieurs groupes typologiques numériquement marginaux (tableau 8.1).
Groupes fonctionnel | Forme | NMI |
---|---|---|
Conteneurs de transport et de stockage | Sigas | 9 |
Gourde | 1 | |
Pithoi | 6 | |
Jarres de stockage | 479 | |
Vases à liquide | 24 | |
Flacons | 6 | |
Céramiques culinaires | Marmites | 160 |
Plats de cuisson | 6 | |
Fire-dogs | 3 | |
Préparation et présentation des aliments | Moules et plaques à pain | 8 |
Bassines | 80 | |
Mortier | 1 | |
Passoires | 2 | |
Entonnoirs | 2 | |
Consommation des aliments | ORSW | 1 |
Bols et coupelles | 664 | |
Gobelets | 3 | |
Divers | Couvercles | 48 |
Pot à pigeon | 1 | |
Lampes | 6 | |
Meidum-bowls | 2 | |
Total | 1512 |
L’histogramme de répartition des céramiques suivant les principaux groupes (figure 8.3) permet d’entrevoir une large prédominance de deux groupes, à savoir les bols et coupelles devant les jarres de stockage. Viennent ensuite les récipients culinaires. À ce sujet, il conviendra de préciser que plusieurs bols et autres coupelles ont été largement employés pour la cuisson des aliments, ce dont témoignent les traces noires couramment observées sur les parois de ces récipients. Enfin, le groupe des sigas se résume à quelques individus ; on peut supposer que les jarres, généralement destinées au stockage, ont pu être également employées pour le transport des denrées alimentaires de base, vin, huile et autres.
Le classement des céramiques découvertes sur le secteur 1 repose principalement sur des critères fonctionnels. La première partie concerne les céramiques attribuables, selon toute probabilité, aux périodes antérieures à l’époque hellénistique. Il s’agit notamment d’une siga pourvue d’un filtre et d’une anse13, d’une gourde et de deux coupes caractéristiques de la famille des meidum-bowls. La présence de ces fragments résiduels n’est pas incongrue sur un site comme Amheida où une occupation humaine est attestée dès l’Ancien Empire.
La grande famille des conteneurs de transport et de stockage comprend deux groupes fonctionnels principaux : les sigas, généralement employés pour le transport de denrées liquides, mais pas seulement, et les récipients de stockage destinés à un usage domestique qui se déclinent en deux familles, les pithoi et les jarres ; signalons toutefois, que les jarres ont également pu être destinées au transport et à la vente de marchandises. De plus, on signalera la présence d’un col d’une amphore rhodienne, conteneur largement diffusé sur les sites du nord de l’Égypte, en particulier à Alexandrie, et de manière plus anecdotique sur les sites oasiens14.
Une des productions majeures des oasis du désert Libyque est la siga. La fabrication de ce type de conteneur commence à partir de la fin de la Troisième Période intermédiaire (XXVe dynastie) dans l’oasis de Bahariya15 (site de Qasr Allam) et à la Basse Époque, au Ve siècle av. J.-C., dans les oasis de Kharga (XXVIIe dynastie sur le site de ‘Ayn Manâwîr) et de Dakhla16. De nos jours, cette forme est encore en usage, notamment dans l’oasis de Dakhla où un atelier de production a été étudié par Nessim Henein dans le village d’al-Qasr ; les sigas sont destinées au barattage du lait, à la préparation du beurre, la conservation des fromages et sont utilisées pour puiser l’eau dans les canaux peu profonds17. Durant l’époque romaine et l’Antiquité tardive, la siga possède une large panse de forme ovale, proche du ballon de rugby, un col court, cylindrique ou légèrement tronconique, et une lèvre arrondie ou de section triangulaire18. La totalité de ces conteneurs se rattache aux groupes A1, A2 et A5, indiquant une production locale, voire régionale. Ces récipients étaient destinés, selon toute vraisemblance, au stockage de l’eau et au conditionnement des vins produits dans l’oasis, mais aussi pour la confection du lait, du beurre et du fromage.
Outre les pithoi, la famille des conteneurs de stockage est illustrée par de nombreux fragments de jarres dont plusieurs séries ont été identifiées suivant la forme des bords, seule une forme complète a été recensée. Il s’agit notamment de récipients à col court, voire inexistant, et lèvre de section quadrangulaire, peu épaisse, à face supérieure rainurée, triangulaire ou à face externe arrondie. Les jarres d’époque romaine se caractérisent par un ressaut saillant à la jonction entre le col et l’épaule, un col court et un bord de section quadrangulaire19 ou à face supérieure rainurée20. Les récipients à bord arrondi sont plutôt caractéristiques du Bas-Empire et de l’Antiquité tardive21.
La grande famille des vases à liquide regroupe plusieurs céramiques liées en particulier au service des boissons, à la conservation des parfums et des onguents : pichets, gargoulettes et flacons. Toutefois, cette famille est assez peu représentée parmi le matériel céramique de la maison B2 et sa chronologie s’étend de l’époque hellénistique à l’Antiquité tardive. Les vases à parfums et à onguents se résument à quelques individus dont les plus caractéristiques sont les pots miniatures à panse globulaire, fond plat et col cylindrique et les flacons à large panse ovoïde, col court et petite lèvre dont l’extrémité est arrondie. La forme des premiers se rencontre dès l’époque romaine et continue à marquer les faciès d’époque romaine tardive alors que les seconds semblent typiques de l’Antiquité tardive, voire un peu avant22. Plusieurs exemplaires de forme similaire proviennent du site d’Ain el-Gedida où ils sont datés principalement du IVe siècle.
Les céramiques de forme ouverte, destinées à des usages spécifiques, de nature domestique ou de service, sont représentées par un nombre important d’individus. Parmi les céramiques liées à la préparation des aliments, on soulignera la présence de deux types de récipients employés pour la cuisson du pain : les moules (forme à fond plat et parois de hauteur moyenne, légèrement inclinées ou droites) et les plaques (forme ronde et plate à rebord arrondi et non saillant) ; les moules étant réservés, selon toute vraisemblance, aux pains épais et les plaques aux galettes fines. On note également une série de bassins ou de pétrins, larges formes aux parois hautes, droites ou légèrement évasées, dont plusieurs variantes de lèvres ont été observées. Ces céramiques ont été confectionnées exclusivement à partir d’une argile riche en particules végétales (A4).
Fait remarquable, un fragment de mortier importé de Méditerranée, éventuellement d’Italie, voire de Chypre, provient de la pièce 7 DSU 39). Ce récipient aux parois évasées et large lèvre tombante, possède une pâte de texture moyennement grossière et une cassure beige. Les inclusions consistent principalement en particules rouges et noires de grande taille. La présence de mortiers importés, notamment de la péninsule italique, n’est pas rare en Égypte. Quelques exemplaires ont ainsi été recensés à Péluse23 et dans le désert oriental sur le site du Mons Claudianus24. La présence de cet objet, importé pour lui-même et non pour un contenu, pose toutefois la question de son acheminement jusqu’à Trimithis et de la nature de son propriétaire. Outre ce mortier, le répertoire morphologique des céramiques communes destinées à la préparation des aliments comprend principalement des bassines, larges et profondes coupes, généralement pourvues d’un fond annulaire et de parois convexes ou droites. On distingue plusieurs variantes suivant la forme de la lèvre : section triangulaire haute ou aplatie, section quadrangulaire ou en bourrelet. On note également des jattes à bord en biseau et une large et profonde forme ouverte dotée d’un bec verseur25.
Les céramiques de forme ouverte destinées au service et à la consommation des aliments se déclinent en de nombreuses variantes parfois difficilement classables dont l’évolution morphologique entre la période romaine et l’Antiquité tardive est souvent peu perceptible. Les grandes familles sont les suivantes :
Outre la catégorie des bols à fonds légèrement surélevés, parois obliques et lèvre pourvue d’un ressaut interne destiné à recevoir un couvercle, la grande famille des céramiques culinaires comprend principalement des marmites globulaires dont plusieurs formes de bords ont été identifiées : col court, légèrement évasé, parfois mouluré, col très court et lèvre épaissie évasée et marmites sans col et lèvre évasée dont la partie supérieure est plane ou moulurée. On note également des pots de cuisson de petit volume à col court évasé. On mentionnera ici les supports coniques pourvus de deux pieds, confectionnés en terre cuite et dénommés fire-dogs en raison de leur forme curieuse. Ces supports, employés par groupe de trois, étaient disposés au-dessus d’un foyer et supportaient une marmite à fond rond et de forme globulaire ou ovoïde. Cette forme, typiquement égyptienne, est couramment attestée en Égypte, principalement en contexte domestique34.
La classification des céramiques découvertes lors de la fouille du secteur 1 sur le site d’Amheida se répartit suivant plusieurs groupes fonctionnels, à l’exception de la première série qui contient les céramiques résiduelles attribuables aux époques antérieures à la période hellénistique. Les principaux groupes fonctionnels, eux-mêmes subdivisés suivant les formes, sont les suivants : les conteneurs de transport et de stockage, les vases à liquide, les céramiques communes de forme ouverte destinées à la préparation des aliments, la vaisselle de table et de service, les récipients liés à la cuisson des aliments, les couvercles, les godets de saqia, les pots à pigeon et les lampes.
La composition du catalogue suit les principes de l’éditeur ; sont mentionnés le numéro du catalogue, le numéro de la planche, le numéro d’inventaire, le contexte, la nature de la pâte (fabrique), les dimensions de l’objet, la technique de fabrication, seulement pour les céramiques façonnées à la main – à l’exception de quelques objets, la quasi-totalité des céramiques est montée au tour rapide dont témoignent les marques concentriques à l’intérieur des vases – la datation lorsque cela est possible, la description et les éventuels parallèles. En ce qui concerne les dimensions, les céramiques étant fragmentaires, la notion de poids n’est pas nécessaire ; de plus, la largeur s’entend ici par diamètre. La majorité des objets est conservée dans les réserves de la maison de la mission archéologique américaine localisée dans la ville de Mout (oasis de Dakhla) ; seules quelques céramiques ont été entreposées dans les réserves du Conseil suprême des antiquités égyptiennes à Ismant el-Kharab (Kellis).
N° 1
N° inv. A06/1.3/75/10016
Fabrique : A2a
Ø emb. 6,3 cm
Description : siga à col cylindrique de hauteur moyenne, lèvre arrondie et légèrement évasée. Une anse est fixée sur la lèvre et la partie supérieure de la panse ; le col est pourvu d’un filtre.
Datation supposée de la Basse Époque.
N° 2
N° inv. A05/1.3/30/8730
Fabrique : A11
Description : gourde de petite taille, à col cylindrique étroit, pourvue de deux anses fixées sur le col et la partie supérieure de la panse.
Parallèles : de nombreux exemplaires de ces gourdes ont été découverts à Karnak-Nord et sur la route Louxor-Farshout (Hope 1999b:230 ; Hope 2000:204, fig. 1.e). Leur usage semble être lié au stockage de l’eau et au transport de commodités (Hope 1999b:230 ; Hope 2000:204, fig. 1.e).
N° 3
N° inv. A05/1.3/3/7772
Fabrique : A28 ? ; engobe rouge poli sur la paroi interne et lissé sur la paroi externe.
Ø emb. (ext.). 24 cm
Description : large coupe à carène arrondie et lèvre fortement évasée formant un marli.
N° 4
N° inv. A07/1.2/3/12153
Fabrique : Rhodes, pâte de texture fine et de couleur marron-chamois en cassure.
Ø emb. 6 cm
Description : amphore à col cylindrique étroit et lèvre en bandeau court dont l’extrémité supérieure est arrondie.
N° 5
N° inv. A05/1.3/20/8174
Fabrique : A1a
Ø emb. 3,5 cm
Description : siga à col cylindrique court, lèvre arrondie et déversée.
N° 6
N° inv. A06/1.3/36/10031
Fabrique : A2b
Ø emb. 3,6 cm
Description : siga à col court et lèvre arrondie.
N° 7
N° inv. A07/1.4/4/12239
Fabrique : A5 ; engobe blanc sur la paroi externe.
Ø emb. 6,5 cm
Description : il s’agit ici d’une variante de la forme précédente qui se distingue par ses dimensions plus importantes et la hauteur du col supérieure.
N° 8
N° inv. A05/1.3/12/8509 + 31/9200 + 31/8824
Fabrique : A1b avec traces ténues d’un engobe blanc.
Ø emb. 3,25 cm
Description : siga à col très court, petite lèvre épaisse de section triangulaire et panse en forme de tonnelet.
Parallèles : Kellis, datation IIe–IIIe siècles (Hope 2007c:15, fig. 11p ) et fin Ier–IIe siècles (Bowen, et al. 2007:42, fig. 5 n° p).
N° 9
N° inv. A06/1.3/76/10383 – SCA 2885
Lieu de conservation : Magasin archéologique du CSA (Kellis)
Fabrique : A4 avec décor végétal composé d’une palme ou d’une branche incisée ; on note de profondes traces de raclage sur la partie inférieure du récipient.
Ø emb. 21,8 cm – ht 50,2 cm – Ø fond 33,5 cm
Description : pithos à parois épaisses et verticales, fond plat et épaule à carène arrondie ; lèvre en bourrelet dépourvue de col. Il semble fort probable que cette céramique ait été montée au moyen de la technique du colombin.
Ce pithos a été découvert encore en place dans la pièce 6 de la maison (DSU 76) en connexion avec une jarre de stockage et un bol.
N° 10
N° inv. A05/1.3/41/179/24
Fabrique : A4
Façonnage à la main.
Ø emb. 41,10 cm
Description : pithos à parois épaisses, lèvre de section triangulaire inclinée vers l’intérieur du récipient et pourvue d’une rainure à sa base.
Parallèle : Mons Claudianus (désert oriental), règne d’Antonin, voire au-delà (Tomber 2006b:97-98, fig. 1.37 n° 495).
N° 11
N° inv. A05/1.3/12/8510
Fabrique : A4 ; traces ténues d’un engobe blanc sur la lèvre et la surface interne.
Façonnage à la main.
Ø emb. 42,5 cm
Description : variante du n° 10, pithos à parois épaisses, lèvre de section triangulaire épaisse à face supérieure légèrement concave.
Parallèle : Mons Claudianus, forme apparentée datée du règne d’Antonin le Pieux, voire au-delà (Tomber 2006b: 98-99, fig. 1.37 n° 98-495).
N° 12
N° inv. A05/1.3/29/8828
Fabrique : A2b avec engobe blanc.
Ø emb. 11 cm
Description : jarre de stockage à col court et droit, lèvre en crochet.
Parallèles : Kellis, IIe–IIIe siècles (Hope 1987:171, fig. 5 n° o ; Hope 2007c:12, fig. 8 n° j ; Patten 1996:55, fig. 11) et fin Ier–IIe siècles (Bowen, et al. 2007:41, fig. 4 n° o et p. 42, fig. 5 n° c).
N° 13
N° inv. A05/1.3/29/8132
Fabrique : A1b avec engobe blanc.
Ø emb. 11 cm
Description : jarre de stockage à col court et droit, lèvre épaisse de section triangulaire et partie supérieure concave.
Parallèle : Kellis, IIe–IIIe siècles (Hope 1987:171, fig. 5 n° q).
N° 14
N° inv. A06/1.3/65/10131
Fabrique : A1b
Ø emb. 9 cm
Description : jarre de stockage à col court et droit pourvu d’un ressaut à la base, lèvre épaisse à face supérieure oblique et moulurée.
Parallèle : Kellis, forme apparentée (Hope, et al. 2006:48, fig. 3 n° d).
N° 15
N° inv. A05/1.3/23/9097
Fabrique : A1a
Ø emb. 11,5 cm
Description : jarre de stockage à col très court, quasi inexistant et pourvu d’un ressaut à la base ; lèvre épaisse, de section « quadrangulaire » à face supérieure moulurée.
N° 16
N° inv. A05/1.3/4/7988
Fabrique : A1a ; surface externe noircie (employée comme large pot de cuisson).
Ø emb. 12,25 cm
Description : jarre à col très court et lèvre en bandeau évasé.
N° 17
N° inv. A07/1.2/5/12114
Fabrique : B10 ; engobe blanc sur la paroi externe.
Ø emb. 14 cm
Description : jarre à col très court et lèvre évasée.
N° 18
N° inv. A05/1.3/25/8465
Fabrique : A1b ; badigeon blanc sur la lèvre et la surface externe.
Ø emb. 13 cm
Description : jarre de stockage à col inexistant et lèvre de section triangulaire.
Parallèle : Kellis, IIe–IIIe siècles (Hope 1987:171, fig. 5 n° p).
N° 19
N° inv. A05/1.3/29/8837
Fabrique : A2a
Ø emb. 10 cm
Description : jarre à col tronconique et lèvre plate mais moulurée dans sa partie supérieure ; un ressaut souligne la jonction entre le col et la panse.
Parallèle : Kellis, IIe–IIIe siècles (Hope 1987:171, fig. 5 n° p).
N° 20
N° inv. A05/1.3/4/8002
Fabrique : A2b
Ø emb. 8,25 cm
Description : jarre à col tronconique et petite lèvre de section triangulaire ; un ressaut souligne la jonction entre le col et la panse.
N° 21
N° inv. A05/1.3/16/8750
Fabrique : A1a
Ø emb. 14 cm
Description : jarre de stockage à col court, tronconique et pourvu d’un ressaut à la base, lèvre de section « quadrangulaire ».
N° 22
N° inv. A05/1.3/16/7947
Fabrique : A28 avec résidus noirs sur la paroi interne du récipient.
Ø emb. 11,5 cm
Description : jarre de stockage à col tronconique court et lèvre en bourrelet ; un ressaut souligne la jonction entre le col et la panse.
Parallèle : Ain el-Gedida, Antiquité tardive (Dixneuf 2013).
N° 23
N° inv. A06/1.3/41/10105
Fabrique : A1b
Ø emb. 12,7 cm
Description : jarre de stockage à col tronconique court et lèvre en amande ; un ressaut souligne la jonction entre le col et la panse.
N° 24
N° inv. A07/1.4/9/12154
Fabrique : A2a
Ø emb. 5,2 cm
Description : jarre de stockage à col tronconique étroit et lèvre en bourrelet ; un ressaut souligne la jonction entre le col et l’épaule.
Parallèles : Kellis, fin IIIe– IVe siècles (Bowen, et al. 2007:44, fig. 7 n° h ).
Ain el-Gedida, fin de l’époque romaine–Antiquité tardive (Dixneuf 2013).
N° 25
N° inv. A05/1.3/17/8019
Fabrique : A1b ; engobe blanc sur la lèvre et la surface externe.
Ø emb. 20 cm
Description : jarre de stockage dépourvue de col à lèvre en amande inclinée vers l’intérieur du récipient.
N° 26
N° inv. A06/1.3/40/10216
Fabrique : A5 ; engobe externe blanc.
Ø emb. 13,3 cm ; ht totale 39 cm ; Ø max. 25,5 cm ; Ø fond 11,1 cm
Description : jarre de stockage à panse ovoïde, fond annulaire, col court cylindrique et lèvre épaisse moulurée ; un ressaut souligne la jonction entre le col et la panse.
Parallèle : Kellis, forme apparentée mais avec un décor sur la paroi externe et de datation, selon toute vraisemblance, postérieure au n° 26 ; il pourrait s’agir ici du prototype des jarres à décor peint (Patten 1999:84, fig. 1 n° 10).
N° 27
N° inv. A05/1.3/37/9149
Fabrique : A1a ; traces ténues d’un engobe blanc et résidus noirs, probablement de résine, à l’intérieur du récipient.
Ø emb. 8 cm
Description : pot de stockage à col très court et lèvre épaissie en bandeau.
N° 28
N° inv. A05/1.3/13/8245
Fabrique : pâte calcaire, de texture moyennement fine et de cassure blanche à rosée.
Importation supposée de la vallée du Nil.
Ø emb. 5 cm
Description : pot de stockage à col court cylindrique, lèvre arrondie et légèrement évasée.
Parallèle : Mons Claudianus, forme similaire en pâte alluviale, datée aux environs du milieu du Ier siècle (Tomber 2006b:72-73, fig. 1.27 n° 323).
N° 29
N° inv. A06/1.3/68/10027
Fabrique : A28 avec décor peint en rouge et blanc sur un engobe rouge soigneusement lissé.
Ø emb. 7 cm
Description : pot de stockage à panse globulaire, col court et fin, légèrement évasé et pourvu d’un ressaut interne.
Parallèles : Douch, forme apparentée (Dunand, et al. 1992: pl. 77 n°3).
Mons Claudianus, forme apparentée en pâte alluviale et décor peint en noir (lignes quadrillées et points), datée du règne d’Antonin, voire jusqu’au règne de Sévère (Tomber 2006b:74-76, fig. 1.28 n° 337).
N° 30
N° inv. A05/1.4/7/12195 + 12196
Fabrique : A2a ; épais engobe blanc sur la paroi externe.
Ø emb. 7,4 cm
Description : pichet à col cylindrique large, de hauteur moyenne, lèvre évasée à face interne concave ; l’anse est fixée sur le bord qu’elle dépasse et sur la partie supérieure de la panse. Ce vase, destiné au service des boissons, serait plutôt caractéristique des productions de la période hellénistique (Hope, et al. 2006:59, fig. 6, n° a).
N° 31
N° inv. A05/1.3/F11/8884
Fabrique : A1a
Ø emb. 7 cm
Description : pichet, vraisemblablement de forme ovoïde, épaule tombante et lèvre épaisse en bourrelet ; l’anse est fixée sur la lèvre et la partie supérieure de la panse.
Parallèles : forme attestée durant l’Antiquité tardive à Dakhla (Patten 2000:221, pl. 64, forme 105, n° SS1 1c) et notamment à Ain el-Gedida (inédit).
N° 32
N° inv. A06/1.3/48/10384 – SCA 2874
Lieu de conservation : Magasin archéologique du CSA (Kellis)
Fabrique : B10
Ø emb. 3 cm ; Ø max. 13 cm ; ht. 14,2 cm
Description : gargoulette à large panse marquée d’une carène à mi-hauteur, fond plat, col cylindrique étroit pourvu d’un filtre et lèvre pincée ; l’anse est fixée sur la lèvre et la partie supérieure de la panse.
Parallèles : il s’agit ici d’une famille de gargoulettes caractéristiques des contextes de la fin de l’époque romaine et de l’Antiquité tardive. Généralement façonnées à partir d’une argile calcaire grossière propice à la conservation de l’eau qui garde ainsi sa fraîcheur (B10), elles peuvent également être produites dans une pâte ferrugineuse riche en particules de calcites (A5) ; la surface externe est alors recouverte d’un engobe blanc. De nombreux exemplaires à panse globulaire proviennent du site d’Ain el-Gedida (inédit) ; les récipients dont l’épaule est soulignée par une carène pourraient constituer le prototype romain des formes que l’on trouvera durant l’Antiquité tardive.
N° 33
N° inv. A05/1.3/30/8070
Fabrique : A28
Ø emb. 5,1 cm
Description : pichet à lèvre simple, légèrement évasée.
N° 34
N° inv. A07/1.4/3/12165
Fabrique : A2a ; engobe blanc sur la paroi externe.
Ø emb. 8 cm
Description : amphore de table à col mouluré.
Parallèle : Mons Claudianus, forme apparentée dont la datation est comprise entre les règnes de Trajan et d’Antonin (Tomber 2006b:54-55, fig. 1.20 n° 210-211).
N° 35
N° inv. A05/1.3/17/8030
Fabrique : A28
Ø emb. 10,5 cm
Description : amphore de table ou pichet à lèvre en bandeau mince, légèrement évasée et pourvue d’un ressaut interne.
N° 36
N° inv. A06/1.3/63/10039
Fabrique : A28 ; décor de points rouges à l’intérieur de la lèvre et à la base du col.
Ø emb. 10 cm
Description : amphore de table ou pichet à col court légèrement renflé, petite lèvre de section triangulaire évasée.
Parallèle : Kellis, forme apparentée, IIe–IIIe siècles (Hope 1987:fig. 5.i).
N° 37
N° inv. A07/1.4/3/11902
Fabrique : A28 (variante de texture fine).
Ø fond 3.25 cm ; Ø max. 5,4 cm
Description : flacon à fond plat et panse globulaire.
Parallèles : Kellis, IIe–IIIe siècles (Bowen, et al. 2007:29 et p. 44, fig. 7 n° C ; Hope 2004b:25 et p. 41, fig. 9a).
Mons Claudianus, règne de Trajan (Tomber 2006b:138 et p. 140, fig. 1.53 n° 799).
N° 38
N° inv. A05/1.3/23/9232
Fabrique : A28 ; traces blanches pouvant résulter d’un engobe. La surface est partiellement noircie.
Ø max. 8,3 cm ; Ø emb. 2 cm ; ht 6,8 cm
Description : flacon à large panse ovoïde, col très court et lèvre épaisse de section triangulaire.
Parallèles : Ain el-Gedida, Antiquité tardive (inédit). Douch, forme apparentée (Dunand, et al. 1992: pl. 85 n°1 et forme similaire mais avec un col different, pl. 84 n° 1 et 5).
N° 39
N° inv. A05/1.3/19/7976
Fabrique : A1a ; engobe rose et décor peint en rouge sur le col.
Ø emb. 2,7 cm
Description : flacon ou pot de stockage de petites dimensions, vraisemblablement à panse globulaire, à col fin et court.
N° 40
N° inv. A05/1.3/13/8240
Fabrique : A4
Ø emb. 30 cm ; ht 8 cm
Façonnage à la main
Description : moule à fond plat, variante aux parois légèrement évasées.
N° 41
N° inv. A05/1.3/13/8239
Fabrique : A4 (surface externe légèrement noircie).
Ø emb. 31 cm ; ht 12 cm
Façonnage à la main
Description : moule à fond plat, variante aux parois droites.
N° 42
N° inv. A05/1.3/30/9235
Fabrique : A4
Ø emb. 37 cm ; ht 2,8 cm
Façonnage à la main
Description : plaque à pain plate, bord arrondi.
N° 43
N° inv. A05/1.3/37/9169
Fabrique : A4
Ø emb. 64 cm
Façonnage à la main
Description : pétrin ou bassine à parois verticales très légèrement inclinées vers l’extérieur, lèvre plate et saillante soulignée de trois bourrelets à la base.
N° 44
N° inv. A05/1.3/38/3531
Fabrique : A4
Ø emb. 54 cm
Description : bassine à lèvre en bandeau formant un crochet.
N° 45
N° inv. A06/1.3/39/10128
Fabrique : Indéterminée, pâte sableuse, de texture moyennement fine et de cassure rouge-orangé ; nombreux grains de quartz de petite et moyenne tailles et plusieurs nodules blancs de taille diverse. Présence d’un engobe blanc sur la paroi externe.
Importation supposée de la vallée du Nil.
Ø emb. 35,8 cm
Description : bassine à parois convexes, lèvre légèrement débordante dont la partie supérieure est arrondie.
N° 46
N° inv. A06/1.3/39/10037
Fabrique : Importée, pâte de texture moyennement grossière et de cassure beige ; les inclusions consistent en plusieurs nodules rouges et noirs de grande taille.
Ø emb. 27 cm
Description : mortier à parois évasées, lèvre épaisse et débordante.
Parallèle : Mons Claudianus, forme apparentée d’origine italienne et datée principalement du règne de Trajan (Tomber 2006b:80-81, fig. 1.30 n° 37-378).
N° 47
N° inv. A06/1.3/47/10006
Fabrique : A2a
Ø emb. 14 cm
Description : bassine à bord plat saillant.
N° 48
N° inv. A05/1.3/F11/8914
Fabrique : A1b (surface externe noircie).
Ø emb. 22 cm
Description : bassine à parois convexes et bord plat dont la partie supérieure est moulurée.
N° 49
N° inv. A05/1.3/29/8948
Fabrique : A28 ; surface externe noircie.
Ø emb. 17,4 cm
Description : bassine à parois convexes, bord saillant de section triangulaire.
N° 50
N° inv. A05/1.3/29/8941
Fabrique : A5 ; engobe blanc sur la paroi externe.
Ø emb. (ext.) 20,5 cm
Description : bassine à parois convexes, à bord plat et concave (partie supérieure).
N° 51
N° inv. A07/1.4/4/12182
Fabrique : A1b
Ø emb. 18,3 cm
Description : bassine à parois convexes et lèvre épaisse dont la partie supérieure est moulurée ; la lèvre est soulignée par plusieurs lignes incisées.
N° 52
N° inv. A05/1.3/23/9102
Fabrique : A28 ?
Ø emb. 30 cm
Description : bassine à parois convexes, bord arrondi légèrement rentrant.
N° 53
N° inv. A06/1.3/40/10135
Fabrique : A28
Ø emb. 19 cm
Description : bassine à parois convexes, légèrement carénée et lèvre en bourrelet rentrant.
N° 54
N° inv. A05/1.3/20/8135
Fabrique : A1b
Ø emb. 28 cm
Description : bassine à parois convexes, légèrement carénée et lèvre en bourrelet rentrant dont la partie supérieure est moulurée.
N° 55
N° inv. A05/1.3/23/9128
Fabrique : A1a
Ø emb. 19,2 cm
Description : bassine à parois droites et lèvre épaisse.
N° 56
N° inv. A06/1.3/39/10158
Fabrique : A1a
Ø emb. 39,3 cm
Description : bassine à parois droites, lèvre épaisse et rentrante formant un crochet.
N° 57
N° inv. A05/1.3/4/7991
Fabrique : A1b ; rehaut blanc sur la lèvre.
Ø emb. 44 cm
Description : bassine à lèvre de section triangulaire légèrement aplatie.
N° 58
N° inv. A05/1.3/31/9203
Fabrique : A1a/b
Ø emb. 25,5 cm
Description : bassine à parois verticales s’amincissant progressivement vers le fond et bord de section triangulaire légèrement aplati.
Parallèles : Kellis, formes apparentées, fin Ier–IIe siècles (Bowen, et al. 2007:41, fig. 4 n°d-h).
N° 59
N° inv. A05/1.3/16/8496
Fabrique : A1b
Ø emb. 13,5 cm
Description : bassine, vraisemblablement à parois convexes, lèvre de section triangulaire épaisse.
N° 60
N° inv. A05/1.3/6/7912
Fabrique : A1b
Ø emb. 2,5 cm
Description : bassine, vraisemblablement à parois convexes, lèvre de section triangulaire épaisse et rentrante.
Parallèle : Eléphantine, forme apparentée, milieu Ier–IIe siècles (Rodziewicz 2005:230 et pl. 99 n° 1594).
N° 61
N° inv. A07/1.2/12/11933
Fabrique : A1a/A28
Ø emb. 19 cm ; Ø max. 20 cm ; Ø fond 9,4 cm
Description : coupe profonde à panse globulaire, fond annulaire, lèvre de section triangulaire à face supérieure moulurée; un large bec verseur rond est fixé sur la partie supérieure du récipient au contact de la lèvre.
Parallèle : Kellis, Ier–IIe siècles (Patten 1999:85, fig. 2.25) ; toutefois, la forme semble plus courante aux époques plus anciennes (Patten 1999:87).
N° 62
N° inv. A06/1.3/46/10012
Fabrique : A28
Ø emb. 15 cm
Description : cratère à panse convexe et lèvre évasée. Forme caractéristique du répertoire céramique d’époque hellénistique mais que l’on retrouve également durant l’époque romaine.
N° 63
N° inv. A05/1.3/30/8702
Fabrique : A1a/A28 ?
Ø emb. 28,6 cm
Description : cratère à parois obliques et lèvre fortement évasée dont la partie supérieure est moulurée.
Parallèle : Mons Claudianus, forme apparentée datée entre les règnes de Trajan et d’Antonin le Pieux (Tomber 2006b:95-96, fig. 1.36 n° 91-482/483).
N° 64
N° inv. A07/1.4/4/12180
Fabrique : A28
Ø emb. 19 cm
Description : cratère à parois obliques et lèvre évasée pourvue d’un léger ressaut interne.
N° 65
N° inv. A07/1.4/2/12177
Fabrique : A28 ; engobe blanc peu épais.
Ø emb. 25 cm
Description : cratère à lèvre évasée et légèrement déversée.
N° 66
N° inv. A07/1.2/3/12136
Fabrique : A5 ; engobe blanchâtre sur la surface externe.
Ø emb. 32,6 cm
Description : cratère dont la lèvre évasée est soulignée à sa base par un double ressaut.
N° 67
N° inv. A05/1.3/29/8133
Fabrique : A28
Ø emb. 41 cm
Description : large coupe à lèvre épaisse et moulurée sur sa face interne.
N° 68
N° inv. A07/1.2/15/12151
Fabrique : A1a ; la surface externe est recouverte d’un engobe blanc noirci.
Ø emb. 21,5 cm
Description : coupe profonde, vraisemblablement à parois obliques, et lèvre formant un marli mouluré dont le rebord arrondi porte un décor « digité ».
N° 69
N° inv. A06/1.3/37/9168
Fabrique : A2b
Ø emb. 25 cm
Description : large coupe profonde à parois obliques et lèvre formant un marli dont l’extrémité est amincie.
Parallèle : Kellis, Ier–IIe siècles (Patten 1999:85, fig. 2 n° 20).
N° 70
N° inv. A05/1.3/19/8051
Fabrique : A1a ; rehaut blanc sur la lèvre.
Ø emb. 26 cm
Description : large coupe profonde, à parois convexes et lèvre évasée formant un marli.
N° 71
N° inv. A05/1.3/6/7803
Fabrique : A28 ; surface externe noircie. Présence d’un décor de lignes peintes en rouge sur le marli.
Ø emb. 20,1 cm ; ht totale 5,8 cm
Description : coupe à parois obliques, fond annulaire bas et lèvre évasée formant un marli dont la face supérieure est moulurée.
Parallèle : Kellis, datation IIer–IIIe siècles (Hope and Ross 2007:13, fig. 9 n° r).
N° 72
N° inv. A06/1.3/67/10112
Fabrique : A1a ; engobe blanc sur la paroi interne.
Description : coupe à parois obliques et lèvre saillante.
Parallèles : Kellis, Ier–IIIe siècles (Hope 1987:171, fig. 5.l ; Patten 1999:85, fig. 2.19).
N° 73
N° inv. A05/1.3/9/7856
Fabrique : A1b avec engobe blanc.
Ø emb. 28 cm
Description : assiette à parois fortement inclinées et lèvre interne arrondie. Forme caractéristique du répertoire céramique d’époque hellénistique mais que l’on retrouve également durant l’époque romaine.
N° 74
N° inv. A05/1.3/1/7642
Fabrique : A28 ; engobe blanc sur la paroi interne et la lèvre.
Ø emb. 20 cm
Description : assiette à parois inclinées, fond annulaire et lèvre formant un marli déversé.
N° 75
N° inv. A05/1.3/9/7982
Fabrique : A28 ; rehaut blanc sur la lèvre.
Ø emb. 27,5 cm
Description : assiette à parois convexes et lèvre en biseau inclinée vers l’intérieur du récipient et parfois moulurée.
N° 76
N° inv. A05/1.3/15/8409
Fabrique : A1b
Ø emb. 13,5 cm
Description : jatte à parois verticales et lèvre formant un marli dont la partie supérieure est parcourue de plusieurs fines incisions.
N° 77
N° inv. A06/1.3/67/10015
Fabrique : A1a
Ø emb. 10 cm
Description : coupelle convexe à marli déversé.
N° 78
N° inv. A06/1.3/46/10014
Fabrique : A1a ; partie supérieure interne légèrement noircie (cette coupelle a sans doute été employée comme lampe.
Ø emb. 8,6 cm ; Ø max 9,2 cm ; Ø fond 4,5 cm
Description : coupelle convexe, peu haute à fond concave.
N° 79
N° inv. A07/1.2/3/12134
Fabrique : A28 ; surface externe soigneusement lissée.
Ø emb. 8 cm ; ht 4,8 cm
Description : bol convexe à fond plat détaché à la ficelle et bord simple, épais.
Parallèles : forme de bol convexe fréquemment employée pour fermer les grandes jarres de stockage avant leur scellage avec de l’argile crue. Type de bouchon caractéristique des IIe et IIIe siècles à Kellis (Hope 1987:171, fig. 5.j ; Hope 2004a:24 et p. 40, fig. 7).
N° 80
N° inv. A05/1.3/4/7946
Fabrique : A28 ; badigeon rose appliqué sur la surface interne et sur la lèvre.
Ø emb. 11,2 cm ; ht 5 cm
Description : bol convexe à fond plat détaché à la ficelle et bord mouluré sur sa face externe.
N° 81
N° inv. A05/1.3/20/79830 – SCA 2838
Lieu de conservation : Magasin archéologique du CSA (Kellis)
Fabrique : A1a
Ø emb. 9 cm ; ht. 5,7 cm
Description : bol convexe profond à fond plat découpé à la ficelle et bord simple, légèrement rentrant.
Parallèles : Kellis, IIe–IIIe siècles (Hope 2004a:24 et p. 40, fig. 7.f ).
Douch (Dunand, et al. 1992: pl. 3 n°6).
Mons Claudianus, forme apparentée datée du milieu du Ier siècle au règne de Trajan (Tomber 2006b:99-101, fig. 1.38 n° 4-502).
N° 82
N° inv. A05/1.3/31/9201 – SCA 2838
Lieu de conservation : Magasin archéologique du CSA (Kellis)
Fabrique : pâte de texture moyennement fine à cassure rose. Les inclusions consistent en de nombreux grains de quartz de taille diverse, en quelques nodules blancs, noirs et gris.
Importation supposée de la vallée du Nil.
Ø emb. 10 cm ; ht. 6,8 cm
Description : bol convexe à fond légèrement surélevé et lèvre amincie.
N° 83
N° inv. A07/1.4/7/12242
Fabrique : A1a
Ø emb. 12,5 cm ; ht. 5,4 cm
Description : bol convexe assez large, à fond plat et lèvre simple, soulignée d’une incision à sa base.
Parallèle : Douch (Dunand, et al. 1992: pl. 79 n°3).
N° 84
N° inv. A05/1.3/2/7978
Fabrique : A1/A28 ; rehaut blanc et décor de points rouges sur la lèvre.
Ø emb. 15 cm ; ht 6,6 cm
Description : bol à parois obliques, fond légèrement surélevé et lèvre rentrante.
N° 85
N° inv. A06/1.3/71/10090
Fabrique : A1a ? (pâte totalement noircie, écuelle employée comme plat de cuisson).
Ø emb. 16 cm ; ht 5,6 cm
Description : écuelle à parois obliques, fond légèrement surélevé et lèvre arrondie.
Parallèle : Douch, forme apparentée (Dunand, et al. 1992: pl. 3 n°4).
N° 86
N° inv. A05/1.3/13/8227
Fabrique : A28 ; rehaut blanc sur la lèvre, surface extérieure noircie (écuelle employée comme plat de cuisson).
Ø emb. 15 cm
Description : écuelle à parois légèrement inclinées et petite lèvre saillante dont l’extrémité supérieure est arrondie.
N° 87
N° inv. A05/1.3/21/9197
Fabrique : A28 ; traces ténues d’un engobe rouge sur la paroi externe.
Ø emb. 13,2 cm ; ht. 5 cm
Description : écuelle à parois obliques, fond légèrement surélevé, lèvre amincie et évasée.
N° 88
N° inv. A05/1.3/2/7582
Fabrique : A1a
Ø emb. 15 cm ; ht 5,8 cm
Description : écuelle à parois obliques, de forme légèrement convexe, et lèvre pincée.
Parallèles : Ayn al-Labakha (avec stries sur la face interne) ; P. Ballet rapproche cette écuelle du groupe des « céramiques à engobe jaune » produites dans les ateliers du nord de l’oasis de Kharga ; la datation de cette écuelle s’étendrait de la fin du IIIe siècle au début du Ve siècle (Ballet 2000:96 et p. 103, fig. 17 n° 4).
N° 89
N° inv. A05/1.3/2/7639
Fabrique : A2a ; engobe rose partiel.
Ø emb. 20 cm ; ht 6,3 cm
Description : écuelle à fond annulaire bas, parois obliques et lèvre simple.
Parallèle : Douch, forme apparentée (Dunand, et al. 1992: pl. 78 n°4).
N° 90
N° inv. A05/1.3/1/7642
Fabrique : A28 ; badigeon rose sur la lèvre et la surface interne.
Ø emb. 20,5 cm ; 7,5 cm
Description : écuelle à parois obliques et lèvre pourvue d’un ressaut interne. On note fréquemment la présence de deux tenons de préhension fixés sur le bord. Ces écuelles ont souvent été employées pour la cuisson des aliments d’après les traces de feu observées sur leurs parois.
Parallèles : Kellis Ier–IIe siècles (Patten 1999:85, fig. 2 n° 18 ; Dunsmore les date entre le milieu et la fin du IIIe siècle).
Douch (oasis de Kharga), forme datée du IIIe siècle (Ballet 1990:299-300, fig. 5 ; Ballet 2004:220).
Douch, forme similaire (Dunand, et al. 2005: fig. 114–115 et p. 203, fig. 116–117).
N° 91
N° inv. A05/1.3/1/7506
Fabrique : A28
Ø emb. 14 cm
Description : écuelle à fond convexe, parois obliques et lèvre pourvue d’un ressaut interne.
Parallèles : similaire au n°90 ; Douch, forme apparentée (Dunand, et al. 1992: pl. 78 n°3).
N° 92
N° inv. A06/1.3/37/10017
Fabrique : A1a ; rehaut blanc sur la lèvre.
Ø emb. 25,6 cm
Description : écuelle à parois évasées, légèrement concaves et simple bord plat.
N° 93
N° inv. A07/1.4/T7/12183
Fabrique : A2a ; engobe blanc.
Ø emb. 15,3 cm
Description : écuelle à fond convexe, parois obliques et lèvre en crochet.
N° 94
N° inv. A06/1.3/40/10022
Fabrique : A1a ; engobe blanc et décor de points rouges sur la lèvre.
Ø emb. 17 cm
Description : jatte à parois obliques et lèvre plate.
Parallèles : Kellis, IIe–IIIe siècles (Hope 1987:171, fig. 5 n° d).
Douch, forme apparentée (Dunand, et al. 1992: pl. 79 n° 6).
N° 95
N° inv. A06/1.3/40/10024
Fabrique : A28 ; rehaut blanc et décor de points rouges sur la lèvre.
Ø emb. 15 cm
Description : jatte à parois obliques, fond annulaire bas et petite lèvre de section triangulaire.
N° 96
N° inv. A05/1.3/29/8932
Fabrique : Pâte noire, difficile à identifier.
Description : jatte à parois obliques et lèvre saillante aplatie.
Parallèle : Ayn al-Labakha, forme apparentée et datée hypothétiquement de la fin du IIIe au début du IVe siècle (Ballet 2000:96, 103, fig. 17 n° 3).
N° 97
N° inv. A06/1.3/38/10142
Fabrique : A28
Ø emb. 9,8 cm
Description : bol caréné à bord droit et rebord arrondi.
N° 98
N° inv. A07/1.4/4/12241
Fabrique : Pâte calcaire provenant, selon toute vraisemblance, de la vallée du Nil. Texture moyennement fine, pâte tendre et de cassure rose à cœur chamois clair. Les inclusions consistent en plusieurs particules blanches et grises de moyenne et grande tailles ; on note également plusieurs petits grains de quartz et quelques petits nodules rouges.
Ø emb. 13 cm
Description : coupelle à lèvre évasée arrondie et parois légèrement carénées.
N° 99
N° inv. A07/1.2/.3/12159
Fabrique : A28 ; surface externe noircie.
Ø emb. 11 cm
Description : bol caréné dont la partie inférieure est convexe et la partie supérieure concave ; lèvre mince évasée.
N° 100
N° inv. A05/1.3/15/8410
Fabrique : A1a ?
Ø emb. 10,8 cm
Description : bol « à collerette », à carène haute et bord concave. Il s’agit d’une forme relativement commune durant l’époque romaine, qui imite des céramiques sigillées orientales du groupe A, en particulier la forme 45 d’après la classification de J. Hayes (Hayes 1985:34). Ces coupelles sont généralement produites en pâte alluviale et la surface est recouverte d’un engobe rouge dont le lissage est souvent soigné.
Parallèles : Kellis, Ier–IIe siècles (Patten 1999:85, fig. 2 n° 16 ).
Douch, forme apparentée (Dunand, et al. 2005:210, fig. 146).
Mons Claudianus, forme commune du milieu du Ier au milieu du IIe siècle (Tomber 2006b:106-107, fig. 1.40 n° 31-575).
N° 101
N° inv. A07/1.4/2/12174
Fabrique : A1a
Ø emb. 12,6 cm
Description : bol caréné dont la partie inférieure est convexe et la partie supérieure concave ; lèvre épaisse, légèrement évasée.
Parallèle : Eléphantine, forme apparentée, milieu Ier–IIe siècles (Rodziewicz 2005:190 et pl. 71 n° 1186).
N° 102
N° inv. A06/1.3/47/10002
Fabrique : B16
Ø emb. 10 cm
Description : bol à carène haute, panse convexe et lèvre épaisse, évasée.
Parallèle : Kellis, Ier–IIe siècles (Patten 1999:85, fig. 2 n° 15).
N° 103
N° inv. A06/1.3/33/10087
Fabrique : A28
Ø emb. 17,6 cm ; ht 5,8 cm
Description : bol à carène haute, fond plat, bord concave et lèvre évasée en biseau.
N° 104
N° inv. A05/1.3/2/7641
Fabrique : A28 ; rehaut blanc et décor de points rouges sur la lèvre.
Ø emb. 12,8 cm
Description : bol à carène haute, fond convexe, petit col mouluré et lèvre inclinée vers l’intérieur.
Parallèles : Groupe de bols à carène haute et décor peint plutôt caractéristique de la fin du IIIe et du IVe siècle (Hope 2004a:24 et p. 37, fig. 4d ).
Ain el-Gedida, Antiquité tardive (inédit).
N° 105
N° inv. A05/1.3/19/7980 – SCA 2834
Lieu de conservation : Magasin archéologique du CSA (Kellis)
Fabrique : selon toute vraisemblance A1a ; rehaut blanc et points rouges sur la lèvre. Bol remployé comme plat de cuisson (surface noircie).
Ø emb. 11,7 cm ; ht. 6,3 cm
Description : bol à carène haute, fond convexe, lèvre évasée mais inclinée vers l’intérieur.
Parallèle : Kellis (Hope 1986:fig. 6.c).
N° 106
N° inv. A05/1.3/16/8349
Fabrique : selon toute vraisemblance A28 ; points rouges sur la lèvre et surface externe noircie (bol employé comme plat de cuisson).
Ø emb. 14,4 cm ; ht. 4,3 cm
Description : bol à carène haute, fond légèrement surélevé et bord droit dont l’extrémité est arrondie.
N° 107
N° inv. A05/1.3/6/7907
Fabrique : A1a ; rehaut blanc et décor de points rouges sur la lèvre.
Ø emb. 17 cm
Description : bol à carène haute, parois convexes, col et lèvre moulurés
N° 108
N° inv. A05/1.3/2/7581
Fabrique : A1a ; rehaut blanc et décor de points rouges sur la lèvre.
Ø emb. 24,8 cm
Description : bol à carène haute arrondie, parois convexes, bord en bandeau court à face interne en crochet.
N° 109
N° inv. A05/1.3/12/7863
Fabrique : A1b ; décor de points rouges sur la lèvre.
Ø emb. 9 cm ; ht 4 cm
Description : gobelet à fond concave, parois obliques et lèvre légèrement pincée.
N° 110
N° inv. A06/1.3/43/10009
Fabrique : B10
Ø emb. 6,3 cm ; Ø fond 3 cm ; ht totale 3,6 cm
Description : gobelet caréné à fond plat et lèvre droite, légèrement épaissie.
Parallèle : Douch (Dunand, et al. 1992: pl. 80 n° 4).
N° 111
N° inv. A07/1.2/3/12143
Fabrique : A2a
Ø emb. 7 cm ; Ø fond 3,5 cm ; ht totale 3,6 cm
Description : gobelet caréné à fond plat et lèvre évasée.
Parallèle : Douch (Dunand, et al. 1992: pl. 80 n° 2).
N° 112
N° inv. A05/1.3/5/7825
Fabrique : A28 ; surface externe recouverte d’un engobe rosé sur lequel ont été peints en rouge des points à l’intérieur de la lèvre et des « gouttes » sur l’épaule.
Ø emb. 11,5 cm
Description : coupe ou petit pot, caréné, à lèvre droite et mince. Cette céramique pourrait dériver de modèles datés du début de l’époque romaine et que l’on retrouve notamment à Alexandrie (Rodziewicz 2005:228 et pl. 96 n° 1570).
N° 113
N° inv. A07/1.2/5/12129a
Fabrique : A1b ; surface externe recouverte d’un engobe beige-verdâtre.
Ø emb. 13,3 cm
Description : bol à parois légèrement inclinées, droites et lèvre simple pourvue d’un ressaut interne peu marqué ; une anse, de section ovale, est fixée sur la lèvre et, vraisemblablement, à mi-hauteur du bol.
N° 114
N° inv. A06/1.3/13/8243
Fabrique : A27 ; engobe rouge-orangé poli.
Façonnage à la main et moulage.
Ø emb. 10,5 cm
Description : coupelle à fond plat et parois évasées.
N° 115
N° inv. A06/1.3/16/8752
Fabrique : A1a
Ø emb. 20 cm
Description : marmite globulaire à col droit, de hauteur moyenne et pourvu d’un ressaut interne, et lèvre arrondie.
Ces marmites à col haut et droit sont fréquemment pourvues d’un ressaut interne destiné à recevoir un couvercle ; la forme générale s’inscrit dans le répertoire de la céramique hellénistique directement influencé du monde grec et, plus précisément, du caccabe que l’on retrouve également durant l’époque romaine.
N° 116
N° inv. A05/1.3/5/7823
Fabrique : A28 ?
Ø emb. 12 cm
Description : marmite à col court et droit.
Forme courante sur les sites de la vallée du Nil et du désert oriental. Deux anses sont généralement fixées verticalement sur le bord et la partie supérieure de la panse (Hope 1999b:232, n° 7823 ; Patten 2000: pl. 58, forme 14 RF ou pl. 57, forme 72, L-FS).
Parallèles Kellis, IIe–début IIIe siècles (Hope 2007c:20, fig. 15i). Mons Claudianus, règne de Trajan (Tomber 2006b:81-82, fig. 1.30 n° 394).
N° 117
N° inv. A07/1.4/7/11765
Fabrique : A1b
Ø emb. 11,4 cm
Description : marmite globulaire à col court mouluré ; la panse est marquée d’une zone plate à mi-hauteur du récipient et se prolonge vers un fond ombiliqué plat.
N° 118
N° inv. A05/1.3/5/7822
Fabrique : A1b
Ø emb. 112 cm
Description : marmite à col court renflé et petite lèvre saillante.
N° 119
N° inv. A06/1.3/39/10125
Fabrique : A2b
Ø emb. 14,5 cm
Description : marmite à col court renflé, petite lèvre aplatie et saillante.
Parallèles : Mons Claudianus, forme apparentée, règne d’Antonin le Pieux (Tomber 2006b:80-81, fig. 1.30 n° 37-378).
Eléphantine, forme apparentée, milieu Ier–IIe siècles (Rodziewicz 2005:206 et pl. 80 n° 1353-1354).
N° 120
N° inv. A05/1.3/3/7762
Fabrique : A1a (surface externe noircie).
Ø emb. 11 cm
Description : marmite à col court légèrement évasé et petite lèvre de section triangulaire.
N° 121
N° inv. A06/1.3/39/10127
Fabrique : A1b
Ø emb. 9 cm
Description : marmite à col très court et petite lèvre arrondie.
N° 122
N° inv. A06/1.3/38/10084
Fabrique : A1a ; la surface externe était peut-être recouverte d’un engobe blanc.
Ø emb. 10,7 cm ; Ø max. 19 cm ; ht totale 14,5 cm
Description : marmite globulaire à fond ombiliqué plat, col court et lèvre évasée.
N° 123
N° inv. A05/1.3/4/7977
Fabrique : A1b ? ; engobe blanc sur la paroi externe.
Ø emb. 12 cm ; Ø max. 22 cm ; ht. 17,6 cm
Description : marmite globulaire à lèvre arrondie et évasée; la panse est marquée d’une zone plate à mi-hauteur du récipient et se prolonge vers un fond ombiliqué convexe.
N° 124
N° inv. A05/1.3/38/10007
Fabrique : A28
Ø emb. 10 cm ; Ø max. 14 cm ; ht 12 cm
Description : marmite globulaire à lèvre arrondie et évasée ; la panse est marquée d’une zone droite et concave à mi-hauteur du récipient et se prolonge vers un fond ombiliqué convexe.
Parallèles : forme couramment attestée à Dakhla (Patten 2000: pl. 66, forme 113).
Douch, plusieurs exemplaire dont la forme générale est similaire (Dunand, et al. 1992: pl. 77 n°4-7 ; Dunand, et al. 2005:197, fig. 96-98).
N° 125
N° inv. A06/1.3/48/10168
Fabrique : A1b
Ø emb. 10 cm ; Ø max. 19 cm
Description : marmite globulaire à lèvre évasée et moulurée.
N° 126
N° inv. A06/1.3/6/10217
Fabrique : A1b ; partie inférieure noircie.
Ø emb. 12,5 cm ; Ø max. 26 cm
Description : marmite ovoïde, à col très court et lèvre formant un petit marli concave.
Parallèle : Kellis, IVe siècle (Patten 1999:84, fig. 1 n° 2).
N° 127
N° inv. A06/1.3/40/10058
Fabrique : A1b
Ø emb. 11 cm
Description : marmite à panse globulaire présentant quelques stries peu prononcées ; col court, quasi inexistant et lèvre évasée, formant un marli plat.
Parallèle : Ayn al-Labakha, forme apparentée. Selon P. Ballet, cette forme de marmite est fréquente à Douch et les premiers exemplaires apparaissent durant le Haut-Empire mais leur production s’intensifie largement durant les IIIe et IVe siècles (Ballet 2000:98 et p. 104, fig. 18 n° 11).
N° 128
N° inv. A05/1.3/37/9152
Fabrique: A1a ; engobe blanc sur la paroi externe (surface noircie).
Ø emb. 10,5 cm
Description : marmite, vraisemblablement à panse globulaire, à lèvre évasée dont la partie interne est marquée de plusieurs fines incisions.
Parallèles : Kellis, IIe–IIIe siècles (Hope 1987:171, fig. 5.h). Mons Claudianus, formes apparentées datées du milieu du Ier siècle (Tomber 2006b:84, 86, fig. 1.31 n° 56-416/417).
N° 129
N° inv. A07/1.4/-/12201
Fabrique : A1b ; surface externe noircie.
Ø emb. 13,2 cm
Description : marmite à lèvre évasée dont la face interne est moulurée et dont l’extrémité est de section triangulaire.
N° 130
N° inv. A05/1.3/6/7905
Fabrique : A1a
Ø emb. 16 cm
Description : marmite à lèvre évasée et face interne plate.
Parallèle : Kellis, IIe–IIIe siècles (Hope 1987:171, fig. 5.g ).
N° 131
N° inv. A05/1.3/2/7583
Fabrique : A1a
Ø emb. 16 cm
Description : marmite ou casserole à panse carénée, lèvre évasée et moulurée.
N° 132
N° Inv. A05/1.3/30/8713
Fabrique : A1b ; éventuellement un engobe blanc sur la surface externe.
Ø emb. 16 cm
Description : marmite à lèvre évasée et courte dont la face interne est concave ; un tenon de préhension est fixé sur la lèvre.
N° 133
N° Inv. A06/1.3/45/10102
Fabrique : A1a
Ø emb. 11,5 cm
Description : marmite à col très court cylindrique et petite lèvre évasée. La panse est parcourue de quelques stries espacées.
N° 134
N° Inv. A07/1.2/5/12123
Fabrique : A1b
Ø emb. 10,5 cm
Description : marmite à lèvre évasée, fine.
Parallèle : Ain el-Gedida, forme apparentée, Antiquité tardive (Dixneuf 2013).
N° 135
N° Inv. A06/1.3/36/10050
Fabrique : A1a
Ø emb. 12,6 cm
Description : marmite à lèvre en bourrelet moulurée (face interne concave) ; la panse est parcourue de plusieurs stries régulières.
N° 136
N° inv. A05/1.3/23/9106
Fabrique : A1a
Ø emb. 11 cm
Description : marmite à lèvre évasée, épaisse et moulurée.
Parallèles : Kellis, forme apparentée, Ier–IIe siècles (Patten 1999:85, fig. 2.22) et IIe–IIIe siècles (Hope 1987:171, fig. 5 n° f et h ).
N° 137
N° inv. A05/1.3/4/7993
Fabrique : A28
Ø emb. 12,5 cm
Description : large pot à col tronconique court et lèvre épaisse évasée (partie supérieure plate) ; un ressaut marque la jonction entre le col et la panse.
Parallèle : Kellis, fin Ier–IIe siècles (Bowen, et al. 2007:41, fig. 4 n° i).
N° 138
N° inv. A05/1.3/15/8408
Fabrique : A2b
Ø emb. 6,3 cm
Description : large pot dépourvu de col à panse vraisemblablement de forme ovoïde et lèvre épaisse de section triangulaire.
N° 139
N° inv. A05/1.3/16/8775
Fabrique : A1b
Ø emb. 9,5 cm
Description : pot globulaire à bord court évasé.
N° 140
N° inv. A05/1.3/4/7992
Fabrique : A1a
Ø emb. 9 cm
Description : pot globulaire à bord court évasé et mouluré.
Parallèle : Kellis (Hope, et al. 2006:50, fig. 5.e).
N° 141
N° inv. A05/1.3/25/8471
Fabrique : A1a/b ; surface externe recouverte d’un engobe blanc.
Ø emb. 12 cm
Description : pot caréné à bord court évasé et mouluré.
N° 142
N° inv. A06/1.3/40/10074
Fabrique : A1b
Ø max. 7,5 cm
Description : pot, vraisemblablement à panse ovoïde, col concave et lèvre biseautée, légèrement évasée.
N° 143
N° inv. A07/1.4/6/12163
Fabrique : B16 ; rehaut rouge sur la lèvre.
Ø max. 10,5 cm
Description : pot à carène haute, col très court, marqué d’un bourrelet et lèvre évasée pourvue d’un ressaut interne. Un tenon est fixé au contact de la lèvre.
Parallèles : Kellis, forme apparentée, fin Ier–IIe siècles (Bowen, et al. 2007:42, fig. 5.e). Douch, selon toute vraisemblance forme similaire ou apparentée (Dunand, et al. 1992: pl. 76 n° 3).
N° 144
N° inv. A07/1.4/4/12240
Fabrique : A1a
Ø emb. 15 cm
Description : marmite dépourvue de col, à lèvre épaisse et marquée d’une rainure sur sa face supérieure.
N° 145
N° inv. A05/1.3/15/8406
Fabrique : Pâte calcaire, de texture moyennement grossière et de cassure rouge à cœur beige. Les inclusions consistent en nombreux grains de quartz, quelques nodules rouges, noirs et blancs de taille diverse.
N° 146
N° inv. A07/1.4/7/12190
Fabrique : A28
Ø emb. 17,3 cm ; ht 5,3 cm
Description : couvercle à fond plat, parois obliques et lèvre arrondie.
N° 147
N° inv. A06/1.3/67/10137
Fabrique : A28
Ø emb. 11 cm ; ht 3,5 cm
Description : couvercle à fond plat, parois obliques et lèvre rentrante.
N° 148
N° inv. A06/1.3/40/10023
Fabrique : A28 ; surface noircie.
Ø emb. 12,6 cm ; ht 3,5 cm
Description : couvercle à fond plat, parois obliques, légèrement concaves, et lèvre évasée.
N° 149
N° inv. A06/1.3/61/10049
Fabrique : pâte noircie.
Description : tenon de couvercle, percé, dont l’extrémité est moulurée ; un ressaut souligne la jonction entre le tenon et la panse.
N° 150
N° inv. A07/1.4/121/72
Ø max. 3,3 cm
Description : fond creux en bouton.
N° 151
N° inv. A06/1.3/41/10065
Fabrique : B10
Ø emb. 4,3 cm
Description : partie inférieure d’un pot à pigeon comprenant une ouverture étroite et une petite lèvre de section triangulaire aplatie.
N° 152
N° inv. A07/1.2/3/11632 – SCA 2926
Fabrique : supposée A2a.
Dimensions conservées : 10,3 x 6,3 cm
Description : seul le médaillon central est conservé ; outre deux trous de remplissage, il porte le décor qui consiste en une représentation des « trois Grâces ». On observe un départ de volute sur le bandeau.
Parallèle : Karanis, milieu Ier–milieu IIe siècles (Shier 1978:117, pl. 36 n° 315).
N° 153
N° inv. A07/1.4/3/11917 – SCA 2927
Fabrique : argile non cuite, de couleur marron clair renfermant plusieurs petits grains de quartz et particules végétales.
Dimensions : L. 2,8 cm ; lg. 2,05 cm ; ht. 1,35 cm
Description : lampe miniature de forme ovale à fond concave ; le décor consiste en plusieurs points creux et lignes rayonnantes organisés autour du trou de remplissage central et en quelques points creux sur une partie du bandeau.
N° 154
N° inv. A05/1.3/21/9778
Fabrique : A5 ; éventuellement un engobe blanc sur la partie supérieure de la lampe.
Dimensions : L. 10,4 cm ; lg. 6,6 cm ; ht. 4 cm
Description : lampe de forme piriforme comprenant un canal latéral reliant le trou de remplissage au trou de la mèche.
Parallèle : Karanis, IVe siècle (Shier 1978:135, pl. 6 et pl. 42 n° 390).
N° 155
N° inv. A05/1.3/13/7974
Fabrique : ORSW ; la surface externe est recouverte d’un engobe rouge soigneusement lissé.
Dimensions : L. 6,5 cm ; lg. 4,6 cm ; ht. 2,5 cm
Description : lampe de forme ovale à épaulement caréné ; un canal allongé relie le trou de remplissage au trou de la mèche. Un tenon est fixé du côté opposé au trou de la mèche.
N° 156
N° inv. A06/1.3/40/10156
Fabrique : A1
Dimensions : L. 7,2 cm ; lg. 9,1 cm ; ht. 4,9 cm
Description : lampe de forme globulaire dont le médaillon central comprend le trou de remplissage. Anse pleine.
Parallèles : Karanis, formes apparentées dont une datée aux environs de la fin du IIIe et du début du IVe siècle (Shier 1978:161, pl. 51 n° 496-497).
N° 157
N° inv. A06/1.3/41/10155
Fabrique : A28
Dimensions : L. 7,4 cm ; lg. 8 cm ; ht. 3,9 cm
Description : lampe de forme globulaire dont le médaillon central comprend le trou de remplissage. Anse pleine.
Parallèles : similaire au n° 135.
Le matériel provenant des niveaux liés à la construction des structures (DSU 24 : fondation des murs ; DSU 23 et 31 : couches de préparation du sol F11) comprend plusieurs céramiques caractéristiques des IIe–IIIe siècles : bassines et larges coupes (groupes 27b, 27d, 27f, 29a, 33c), marmites (groupes 60 et 62b), ainsi que des coupelles, en particulier un bol convexe (groupe 40d) et une petite coupelle carénée (groupe 46b). Toutefois, il convient de souligner la présence dans ces niveaux de quelques céramiques attribuables à l’Antiquité tardive, peut-être à la fin de l’époque romaine ; il s’agit notamment d’un flacon globulaire (groupe 16c) et d’un pichet (groupe 18b).
Le matériel issu des niveaux liés à la dernière occupation (DSU 22 : niveau d’occupation riche en matières organiques avec des cendres ; DSU 21 : couche de terre brune avec des poches de sable correspondant vraisemblablement à l’abandon de la pièce), avant l’effondrement des structures, comprenait principalement des récipients liés à la cuisson des aliments également attribuables à la période IIe–IIIe siècles : plats de cuisson à lèvre pourvue d’un léger ressaut interne (groupes 42c et 42f), marmites à col court évasé et mouluré (groupes 56b et 56d) ainsi qu’un pot de cuisson (groupe 62b).
La troisième phase correspond au niveau d’effondrement des murs et de la voûte (DSU 4). La DSU 16 semble correspondre à un niveau mélangé entre l’effondrement de la voûte (fragments de briques crues) et le sable lié à l’abandon de la pièce. Le comblement de la DSU 16 se caractérise par la présence de nombreux fragments de jarres de stockage (groupes 11d et 12a), d’un pithos (groupe 6c) et d’un certain nombre de formes ouvertes, notamment des bols à parois obliques, certains utilisés comme plats de cuisson et des marmites. On note, en outre, un élément de support de type fire-dog et une lampe romaine oblongue (groupe 71c). La DSU 16 renfermait également deux ostraca datés du IIIe siècle ; toutefois, l’étude de la céramique atteste la présence d’éléments plutôt caractéristiques du IVe siècle, en particulier la lampe (n° 9778), quelques jarres et bassines. Le matériel provenant de l’effondrement de la voûte renfermait une marmite intacte (groupe 54a) ainsi qu’un flacon globulaire à bord court (groupe 22c). Ces deux éléments possédaient des traces d’argile cru vraisemblablement en raison de leur emploi dans la construction de la voûte ou étaient entreposés sur le toit (fait que l’on observe encore de nos jours dans toutes habitations rurales en Égypte). Il faut bien garder à l’esprit que le matériel provenant de l’effondrement de la voûte se rapproche plutôt de la première phase car il entre dans la construction de cette dernière ; toutefois, il n’est pas impossible que lors de l’effondrement, le matériel ait été mélangé avec des éléments liés à l’abandon de la structure.
Les deux niveaux suivants correspondent au recouvrement de la pièce par le sable sous l’action des vents (DSU 12 et DSU 1). Dans le comblement de la DSU 12, on signalera la découverte d’un ostracon dont la datation remonte, sans plus de précision, au IIIe siècle.
La phase 0 correspond aux constructions antérieures au bâtiment B2 ; il s’agit ici de la DSU 32, épaisse couche dure et compacte de sable argileux dont le matériel consiste en fragments de céramiques (fabrique A4), notamment 1 bord d’une coupe, un fond de jarre et un tesson caractérisé par un engobe rouge poli, attestant ainsi d’une occupation plus ancienne de ce secteur de la ville.
La première phase est représentée par la DSU 26 (niveau de sable ayant servi de fondation aux murs de la pièce) et la DSU 20 (couche de préparation du sol matérialisé par la DSU 7). Le mobilier céramique provenant de la DSU 20 comprenait 47 individus dont outre une siga (groupe 5a), vraisemblablement résiduelle, 7 jarres de stockage, 6 marmites, (dont une forme apparentée au groupe 62b), quelques bassines, de nombreux bols et coupelles dont des bols convexes (groupe 40c) et plusieurs écuelles à parois obliques et lèvre interne pourvue d’un ressaut (groupe 42f). On note également la présence dans ce niveau de trois ostraca rédigés en démotique. Quant à la DSU 7, supposée appartenir au sol de la pièce, elle se caractérise principalement par la découverte de 21 bols (principalement du groupe 42), d’un couvercle et de 2 marmites (groupe 56e). L’ensemble de ce matériel semble plutôt caractéristique de l’époque romaine, éventuellement du IIIe siècle.
La phase 2 comprend un ensemble de couches équivalentes : DSU 8, DSU 10, DSU 11, DSU 15 et DSU 17 ; elles correspondent aux dernières occupations et aux divers réaménagements avant l’abandon de la pièce. On signalera la présence dans la DSU 15 d’un ostracon démotique, daté entre la fin de l’époque ptolémaïque et le début de l’époque romaine, et d’un ostracon grec attribuable au IIIe siècle, datation que semble confirmer l’étude de la céramique. Le répertoire morphologique recouvre une série assez importante de jarres de stockage (formes apparentées aux groupes 11b et 13), de nombreux bols et coupelles (groupes 38, 42d–e) dont un bol à collerette (groupe 46b), plusieurs marmites dont un large pot de cuisson (groupe 61b) et un support de cuisson de type fire-dog ce qui nous incite à envisager la présence d’installations liées à la cuisson des aliments dans cette pièce.
Outre un ostracon daté du IIIe siècle, le niveau lié à la destruction puis à l’effondrement de la voûte (DSU 6) a livré un matériel de composition légèrement différente de la phase précédente, éventuellement de datation plus récente. On trouve ainsi un col de siga (groupe 5b), 14 jarres de stockage (dont 1 bord du groupe 12a), 5 marmites et plusieurs formes ouvertes dont une dizaine de bols.
La céramique découverte dans le sable éolien déposé à la surface de la pièce (DSU 2, DSU 5 et DSU 9) présente un faciès hétérogène en terme de datation ; le répertoire morphologique comprend des jarres de stockage (groupes 11d et 11c), des marmites (formes apparentées aux groupes 52a, 52c et 56e) et plusieurs formes ouvertes, assiettes et bols (groupes 35a, 37, 41b, 46d–f et 46i) ainsi qu’une forme carénée à col court évasé et portant un décor peint (groupe 48). On signalera la présence dans la DSU 5 d’un ostracon dont la date est antérieure à 275 de notre ère.
La première phase, correspondant à la construction du bâtiment, est représentée par quatre couches antérieures au niveau de sol F10 : les DSU 30 et 29 (sable brun-jaune) servant à la fondation des murs alors que les DSU 28 et 25 sont plutôt des niveaux de préparation pour le sol F10. Le matériel céramique provenant de ces couches est surtout caractéristique des IIe–IIIe siècles ; il comprend, outre une gourde résiduelle (groupe 2), de nombreux fragments de jarres de stockage (NMI = 92 ; groupes 7, 8a, 11a–d), trois vases à liquide dont deux gargoulettes et un col de pichet, seize marmites (groupes 54b, 56a, 56b, 56e, 57, 60 et 62c), plusieurs formes ouvertes, larges coupes, bols convexes et coupelles (NMI = 65 ; groupes 27c–d, 32b, 33a, 40b–c, 42e–f, 43c) ; on signalera également la présence d’une plaque à pain (groupe 24) et de six couvercles, ainsi que de deux bouchons de jarres pris dans le sol F10.
La phase 2 comprend plusieurs couches d’occupation, riches en matières organiques et postérieures au sol F10 et pour lesquelles on suppose une interpénétration entre elles, en raison de la pression engendrée par l’effondrement de la voûte : DSU 18, DSU 19 et DSU 14. Le répertoire morphologique de ces niveaux rassemble une siga (groupe 5c), 21 jarres de stockage, un flacon (groupe 22c), de nombreux bols (NMI = 34; groupes 41b, 46f), une marmite (groupe 56b) et deux couvercles. Si la phase 1 semble plutôt caractéristique des IIe–IIIe siècles, la phase 2 comporte quelques éléments pouvant être attribués au ive siècle.
La phase 3 n’est représentée que par une seule couche (DSU 13) correspondant à l’effondrement de la voûte et des murs ; la partie inférieure de cette DSU semble s’être mélangée avec le niveau antérieur (DSU 14) et la partie supérieure avec la couche de surface (DSU 3). 50 individus ont été identifiés ; il s’agit principalement de formes ouvertes : 5 moules à pain (groupes 23 et 24), 13 larges coupes, 19 bols, et 1 coupelle à fond plat et parois inclinées se rattachant à la grande famille des Oasis Red Slip Wares (groupe 50). On note également quelques jarres de stockage et formes fermées (groupes 11d et 16), 1 gargoulette et 4 marmites (groupes 56b et 58a). La présence d’une céramique et d’une lampe du groupe ORSW remonte fortement la date de construction de la pièce, puisque leur datation n’est pas antérieure au début du IVe siècle. Il pourrait également s’agir de deux céramiques provenant de la DSU 3 ce qui daterait plutôt la période d’abandon.
La dernière phase correspond à l’abandon définitif de la pièce et à son recouvrement progressif par du sable éolien (DSU 3). Outre la céramique, qui comprenait notamment 2 marmites, 14 bols, 1 couvercle et 1 coupe du type meidum-bowl (groupe 3), ce niveau renfermait deux ostraca, un daté avant 244 et le second attribué au milieu du IIIe siècle.
La pièce 4 correspond à un espace étroit et de petites dimensions, localisé sous les escaliers (pièce 8) ; cette pièce devait, selon toute probabilité, être utilisée à des fins de stockage. La fouille s’étant arrêtée sur le premier niveau de sol rencontré (F15), toutes les phases ne sont pas représentées. De plus, il faut signaler que le matériel céramique n’est pas très abondant. DSU 45 correspond au dernier niveau d’occupation (phase 2b) dont le matériel comprend 3 marmites (groupe 58a) et 3 bols. La DSU 36, principalement composée de sable éolien et de petits fragments de briques, caractérise l’abandon de la pièce avant l’effondrement de la voûte (DSU 44, phase 3a). Le matériel provenant de cette DSU comprenait une siga (groupe 5b), deux marmites, un pot de cuisson, deux bols convexes et une coupe à marli. Le niveau d’effondrement de la voûte renfermait plusieurs tessons mais un seul individu remarquable d’une jarre de stockage. Enfin, le niveau de sable éolien (DSU 27) couvrant la surface contenait deux individus : une jarre de stockage et une large jatte.
L’étude archéologique de la pièce 5 et l’analyse du matériel découvert tendent à prouver que cet espace, non couvert, éventuellement protégé par une couverture en matériaux légers de type jarid, était dévolu à des activités de nature domestique et, selon toute vraisemblance, à la préparation et à la cuisson des aliments. La première phase, qui correspondait aux niveaux liés à la construction du sol et des murs, n’est représentée par aucun élément caractéristique. En effet, le niveau de sol original (F47) n’a pas livré de matériel. C’est à la deuxième phase qu’il faut attribuer les objets les plus discriminants. En effet, rentrent dans cette phase la DSU 71 (remplissage du foyer F46 creusé dans le sol F47), la DSU 67 et la DSU 41 (niveaux de cendres avec des poches de sable pour la DSU 67) et la DSU 42, riche en matières organiques et qui comprenait également des poches de cendres. Les fragments de sols F40 et F41 pourraient, quant à eux, correspondre à des réparations du sol initial (F47) endommagé par les nombreuses activités domestiques ayant eu lieu dans cette pièce. Toutefois, selon l’archéologue, la DSU 42 pourrait aussi être liée à une couverture du toit en matériaux légers et ainsi constituer la phase 3. Le répertoire morphologique de la céramique comprenait un matériel assez abondant dont plusieurs éléments datables de la fin du IIIe et du IVe siècles : 1 pithos (groupe 6b), 31 jarres de stockage (groupes 12a–b), 6 marmites (groupes 58a, 56b, 59, 60), 2 larges coupes (groupes 34a et 34b), 40 bols et coupelles (groupes 39, 40, 41a, 42a, 42d–e, 42g, 46e–g) dont plusieurs bols convexes, 8 couvercles, 1 pigeon-pot (groupe 70) et 1 lampe (groupe 71e).
La dernière phase ou phase d’abandon comprend deux niveaux de sable éolien riches en céramiques dont certaines caractéristiques de l’Antiquité tardive (DSU 40 et 33) ; 132 individus ont été dénombrés. Cet assemblage comprend des jarres de stockage (groupe 12a), 1 pot de stockage, 1 flacon à panse ovoïde (groupe 22b), plusieurs marmites (groupes 55, 56a, 58a et 63) et de nombreuses formes ouvertes (groupes 28a, 41, 42f, 43a–b, 46e et 46g–h) dont des bols convexes (groupe 40c), ainsi que 5 couvercles et 1 lampe (groupe 71e).
La première phase, liée à la construction des structures, comprend plusieurs niveaux. La DSU 76 correspond à une couche de sable, à priori le sol naturel, dans laquelle était enchâssé un énorme pithos (groupe 6a) dont la caractéristique majeure est la présence d’un décor incisé (une palmette) sur la paroi. L’ouverture de cette céramique de stockage donnait sur le sol F16. Les DSU 69 et 76 sont également liées à la préparation du sol F16 ; riches en matières organiques, elles renfermaient 34 individus dont plusieurs céramiques destinées à la préparation des aliments (écuelles et marmites) ainsi qu’une seconde jarre de stockage intacte (groupe 14) dans la DSU 76. L’ensemble pourrait être daté de la fin de l’époque romaine et du début de l’Antiquité tardive.
La deuxième phase correspond à la dernière occupation de la pièce ; elle se matérialise sous la forme des DSU 46 et DSU 47. 42 individus ont été comptabilisés ; parmi eux se trouvaient 32 bols et coupelles (groupes 40a, 42d–f, 46d), un cratère (groupe 32a), une bassine (groupe 27a), une marmite (groupe 60) et 7 jarres de stockage.
L’effondrement des murs et du toit a entraîné la chute d’un certain nombre d’objets, certains complets, qui étaient soit pris dans la construction, c’est le cas notamment du bol Inv. 10010 (groupe 41b), soit étaient entreposés sur le toit en terrasse. Le répertoire morphologique comprend principalement des formes ouvertes, bols convexes ou légèrement carénées, coupelles à fond plat et carène haute, ainsi qu’une marmite intacte (groupe 53) et un bord d’une large bassine (groupe 25b). Là encore, le matériel semble plutôt caractéristique du début de l’Antiquité tardive.
La dernière phase correspond à l’abandon total de la pièce et à son recouvrement par du sable sous l’action des vents. À l’instar de ce que l’on observe généralement pour les autres pièces, les niveaux de surface sont plus riches en matériel. 68 individus ont ainsi été comptabilisés (DSU 37 et DSU 34) ; la majorité d’entre eux caractérise des jarres de stockage (formes apparentées au groupe 12b), des bols et coupelles (groupes 42g et 46). Quelques céramiques culinaires (groupe 56b) dont une forme fermée, vraisemblablement un pichet utilisé comme bouilloire (groupe 18b), et deux plats de cuisson proviennent de ces niveaux ; on note également quelques formes ouvertes larges et profondes (groupes 29b, 30b et 33c–d) et une bassine ou pétrin (groupe 25a).
À l’instar de la pièce 4, la pièce 7 constitue un espace singulier au cœur de la maison, par sa superficie et sa fonction ; il s’agit d’un espace de passage permettant de relier certaines pièces entre elles et d’un espace domestique attesté par diverses activités liées à la préparation et à la cuisson des aliments, notamment du pain. La stratigraphie est donc légèrement plus complexe que pour les autres pièces ; il faut ainsi tenir compte de l’aménagement d’un four de cuisson et des diverses réparations du sol en raison de l’usage intensif et des passages répétés dans cette pièce.
Le premier niveau de sol correspond à la structure dénommée F49 ; la fouille n’ayant pas été poursuivie au-delà de ce niveau, la première phase ne peut être illustrée. La deuxième phase se subdivise en deux sous-phases ; la première correspond aux réparations de sol et aux divers réaménagements telle la construction du four F19 (F48, F45, DSU 75, F17, DSU 64 et F19). Le matériel provenant de ces niveaux est plutôt caractéristique des IIe–IIIe siècles ; il se compose notamment d’une siga mono-ansée résiduelle (groupe 1), d’une siga à bord en bourrelet épais (groupe 5b), de deux marmites (groupe 60 et forme apparentée au groupe 57), d’un large pot de cuisson (forme apparentée au groupe 61), d’une assiette ayant pu servir de caquelon ou de couvercle (groupe 37) et d’un plat à marli mouluré proche du groupe 34a et pourvu d’un décor de petites lignes rouges sur un rehaut blanc.
La seconde sous-phase représente l’abandon et le comblement du four F19 (DSU 63 et DSU 61). Seuls 7 individus ont été comptabilisés ; il s’agit de 2 jarres de stockage, d’un vase à liquide (groupe 21c), de trois bols (groupe 46) dont un plutôt caractéristique de l’Antiquité tardive (n° 10035) et d’un tenon de préhension d’un couvercle (groupe 68).
La troisième phase est également représentée par deux moments successifs ; le comblement partiel de la pièce par du sable sous l’action des vents, peu après son abandon (DSU 49) et l’effondrement des murs (DSU 48). Le matériel provenant de la DSU 49 comprend notamment une lampe dont seule la partie inférieure est conservée, quelques formes ouvertes et jarres de stockage. Dans le remplissage de la DSU 48 ont été comptabilisés une gargoulette (groupe 19), une large marmite (groupe 54b), plusieurs bols et coupelles. On signalera la présence dans la DSU 48 d’un ostracon daté du IIIe siècle.
La dernière phase (DSU 39) comprend 55 individus dont un mortier importé (groupe 26), un fragment de flacon, 21 jarres de stockage, quelques marmites (formes apparentées aux groupes 53 ou 54, groupes 52d et 52f) et plusieurs formes ouvertes dont deux larges bassines (groupes 25c et 29b), plusieurs bols et coupelles (groupes 42e et 46) et enfin un couvercle.
La pièce 8 accueille les escaliers qui permettaient d’accéder aux toits en terrasse, comme on peut encore le voir de nos jours. Le matériel, peu abondant (NMI = 16 individus) provient de deux couches caractérisant deux phases différentes. La DSU 60 correspond au dernier niveau d’occupation sur le sol F20 (phase 2) ; riche en matières organiques, elle renfermait une dizaine de bols. Quant à la DSU 55, il s’agit d’un niveau de sable éolien antérieur à l’effondrement des structures (phase 3a) qui contenait 3 jarres de stockage, 2 bols et 1 couvercle.
La pièce 9 correspond à l’entrée permettant d’accéder à la maison ; en forme de L, elle donne directement sur la cour centrale (pièce 7). La fouille a permis de mettre au jour un premier sol d’occupation F44 (phase 1) et un second sol F39/DSU73 qui a livré, ainsi que son niveau de préparation (DSU 74) une quantité modeste de matériel (phase 2a), soit 14 individus se répartissant en 2 jarres de stockage, 2 marmites et une dizaine de bols. On signalera la présence dans DSU 73 d’un ostracon mentionnant un diacre dénommé Bekis et daté du début du IVe siècle35. La phase 3 correspond au niveau d’effondrement des murs (DSU 52) ; le matériel comprenait 4 jarres de stockage, une marmite et 7 bols.
À l’instar de la pièce 4, la pièce 10 correspond à un petit espace de stockage localisé sous les escaliers (pièce 8) ; le matériel céramique examiné provient uniquement de la DSU 58 qui correspond au comblement de sable éolien de l’espace après son abandon. Il s’agit de 6 individus dont 3 jarres de stockage, 1 marmite et 2 bols.
La pièce 11 correspond à un espace de stockage de petites dimensions localisé dans la cour (pièce 7). Au-dessus du niveau de sol (DSU 72), on note un premier niveau de sable éolien (DSU 68) lié à l’abandon de la pièce et à son comblement progressif sous l’action des vents. Le matériel comprenait 5 individus, dont 1 jarre de stockage, 1 petit pot de stockage (groupe 17) et 1 bol plutôt caractéristique de l’Antiquité tardive. La seconde DSU ayant livré du matériel est la couche 65 qui semble correspondre à un niveau d’aplanissement de la surface du toit au-dessus de la voûte de l’espace de stockage. 9 individus ont été comptabilisés dont 3 jarres de stockage (groupe 8b), 1 marmite (groupe 35a) et 5 bols dont une jatte (apparentée au groupe 42).
Le secteur C2A est un espace à ciel ouvert localisé au sud de la maison B2 ; la présence importante de matières organiques et de coprolithes d’animaux, ainsi que de deux fours, incite à identifier cet espace comme une cour abritant des animaux et diverses activités domestiques. Le niveau antérieur au sol F1 se compose exclusivement de sable jaune (DSU 7) relativement riche en céramiques, certaines complètes telle la marmite Inv. 11765 et le couvercle Inv. 12190. La présence de marmites à bord évasé et mouluré et d’écuelles à parois obliques pourvues d’un ressaut interne tendrait à remonter la date de cet ensemble au IIIe siècle. Le remplissage des deux fours (DSU 10 et DSU 11) ne renfermait qu’une seule céramique, à savoir un bol à carène haute et petit bord.
Les niveaux supérieurs contenaient un matériel plus abondant qui semble livrer une date de la fin du IIIe, voire du IVe siècle. On soulignera notamment une jarre à col cylindrique et bord en bourrelet (groupe 12c), une marmite à bord mouluré (Inv. 12155), un flacon à panse globulaire (groupe 29b). Ce matériel était également associé à des céramiques plus anciennes dont une amphore de table (Inv. 12165), un flacon du groupe 22a, une coupelle importée de la vallée du Nil (Inv. 12241) et deux cratères (groupes 32c–d). Une lampe non cuite a également été inventoriée dans la DSU 3 (Inv. 11917).
Le secteur S1 correspond à la rue, orientée est–ouest, qui longe la maison B2 sur son côté nord. Un sondage archéologique conduit sur ce secteur a permis de mettre en évidence la stratigraphie et la présence de trois niveaux de circulation.
Le premier niveau (F3) est associé à un niveau de sable jaune (DSU 15 et DSU 12) et à un niveau de préparation du sol (DSU 14 et DSU 10). Le matériel provenant de ces DSU se caractérise notamment par la présence d’une large et profonde bassine pourvue d’un bec verseur (Inv. 11933), de quelques marmites et d’écuelles à parois obliques dont la lèvre présente un ressaut interne. Le niveau de sol F2 est associé à une couche de fines cendres grises (DSU 8) qui a livré 152 individus dont quelques marmites, plusieurs jarres de stockage, de nombreux bols et coupelles ; on note également la présence de 9 tessons surcuits issus, selon toute vraisemblance, des rejets d’ateliers de potiers localisés dans ce quartier. L’étude de la céramique incite à dater ces niveaux plutôt du IIIe siècle.
Le niveau de sol F1 repose sur plusieurs niveaux dont les DSU 6 et 13 ; cette dernière n’a livré qu’un seul individu, à savoir une coupelle à carène haute et lèvre évasée (groupe 46e) datable de l’Antiquité tardive. Il est intéressant de signaler la présence du niveau d’effondrement du mur nord de la maison B2 (DSU 3), niveau riche en céramiques dont le répertoire comprend notamment 1 amphore rhodienne résiduelle, 1 gobelet, plusieurs bols convexes, des écuelles (groupe 42), plusieurs marmites ainsi qu’un médaillon de lampe avec la représentation des « trois Grâces ».
L’étude de la céramique découverte au cours de la fouille du bâtiment B2 et de ses environs, associée à l’analyse archéologique de la stratigraphie et architecturale ainsi qu’à l’étude des sources écrites, nous a permis d’esquisser et de proposer une chronologie des céramiques de la maison B2. La première phase (phase 1) correspond à la construction du bâtiment – érection des murs, aménagements des premiers sols et construction des voûtes avec leur toit en terrasse. C’est probablement dans le courant du IIIe siècle, voire vers le milieu de ce siècle, qu’il faut situer cette première phase. Durant, la seconde moitié du IIIe siècle, la maison est habitée et plusieurs activités domestiques sont attestées, notamment dans la cour où sont préparés et cuits les aliments ce dont témoigne la découverte de céramiques liées à la préparation des aliments et à leur cuisson, ainsi que des récipients destinés au stockage de denrées. Il semble probable que la cour extérieure (secteur C2A) ainsi que la rue (secteur S1) aient fonctionnées à la même époque. Des réaménagements sont réalisés, on note, plus particulièrement des réfections ou la construction de nouveaux sols (phase 2a). La dernière occupation, que la céramique et les ostraca semblent situer aux environs du début du IVe siècle, est matérialisée par la phase 2b. La troisième phase correspond, après leur abandon, au comblement des structures par du sable sous l’action des vents répétés (phase 3a) puis à l’effondrement des murs et des voûtes (phase 3b). Toutefois, il faut bien garder à l’esprit que le matériel provenant de la voûte et du toit en terrasse est lié à la première ou à la seconde phase. En effet, l’utilisation de céramiques dans la construction des murs et des voûtes, en particulier des tessons de panses, notamment pour combler le rein de ces dernières et pour le calage des briques, est un fait bien connu en Égypte36. De plus, les céramiques entreposées sur le toit en terrasse, jarres de stockage et autres récipients, sont caractéristiques de la dernière phase d’occupation de la maison. La dernière phase voit le recouvrement de la zone par du sable éolien (phase 4).
1 Qu’il me soit permis de remercier le Professeur Roger Bagnall pour m’avoir confié l’étude de la céramique recueillie sur le site d’Amheida (maison B2), ainsi que Paola Davoli, directeur archéologique et Anna Boozer, responsable de la fouille de la maison B2. Je tiens également à remercier le Professeur Colin Hope (Université de Monash, Melbourne, Australie) pour l’ensemble de ses conseils relatifs notamment aux groupes de pâtes en usage dans la région à l’époque romaine. Enfin, j’ai pu bénéficier de l’aide de Bruno Bazzani (informaticien), de deux étudiantes australiennes, Emmeline Healey et Amy Vela (Université de Monash), d’une étudiante américaine, Andrea Myers (New York University), d’une étudiante italienne, Clementina Caputo (Université de Salento à Lecce, Italie) et du dessinateur égyptien, Ashraf Senussi (CSA) sans qui ce travail n’aurait pu aboutir.
2 On renverra à ce sujet aux différents rapports élaborés par Gillian Pyke (Pyke 2005, Pyke 2006).
3 Voir la présentation des ostraca dans ce même volume.
4 Pour les méthodes de comptages des céramiques, on renverra à l’ouvrage suivant (Arcelin and Tuffreau-Libre 1998).
5 Hope 1999b. Qu’il me soit permis de le remercier ici pour m’avoir initiée aux productions céramiques de l’oasis de Dakhla.
6 Hope 1993:126-127, fig. 131-133.
7 Dunsmore 2002:135.
8 Hope 2004b:103.
9 Plusieurs céramiques appartenant à ce groupe de pâte ont été observées sur le site d’Ain el-Gedida, dans des niveaux du iv siècle.
10 Hope 2000:195.
11 Voir Rodziewicz 1987:123-13, Ballet 2004:211, note 8. Selon P. Ballet, il semble peu probable que les ateliers de potiers ayant produits cette catégorie de céramiques fines se trouvent dans l’oasis de Kharga ; elle partage ainsi l’hypothèse de C. Hope qui les situerait plutôt dans l’oasis de Dakhla.
12 Hope 2000:194.
13 Patten 2000:235 et pl. 80 (n° SS1i, forme 159, phase 3).
14 Hope and Ross 2007:465, 477, fig. 1 (n° c-f).
15 Rougeulle and Marchand 2011:443, note 13.
16 Marchand, “Appendix 3. Les sigas des Oasis datées de la XXVIIe–XXVIIIe dynastie et de l’époque ptolémaïque ancienne trouvées à ‘Ayn Manâwîr (oasis de Kharga) et à Tebtynis (Fayoum)”, dans Hope 2000:221.
17 Henein 1997:161-166.
18 Patten 2000:233 et pl. 79 (SS160k et SS91e, forme 157, phase 4+); Hope et al. 2006:189.
19 Hope 1999b:23, Hope 1987:171, fig. 5 (o : ii–iii siècles), Patten 2000:pl. 68 (forme 123/1, H7-1/82/18a), Bowen, Dolling, Hope and Kucera 2007:26, 42, fig. 5 (c, fin i–ii siècles).
20 Hope 2007c:171, fig. 5 (p, ii-iii siècles), Patten 2000:228 et pl. 77 (forme 138, phase 4), Hope et al. 2006: 27 et p. 48, fig. 3 (d.69, fin i–début iii siècles).N° 18: Patten 2000:228 et pl. 77 (SS11 1j, forme 138, phase 4).N° 19: Hope et al. 2006:48, fig. 3 (d.69, fin i–début iii siècles).
21 N° 12: Patten 2000:227 et pl. 75 (SS18ab : apparentée à la forme 136, phase 4).
22 N° 32: ibid.:214, pl. 65 (ts3 1g, forme 110, phase 4 ou avant phase 3, Hope 2004a:25 et p. 41, fig. 9 (a, ii ou iii siècle), Bowen, Dolling, Hope and Kucera 2007:44, fig. 7 (c118, milieu i–période sévérienne).
23 Inédit.
24 Tomber 2006b:132-133, fig. 1.51, n° 761-762.
25 Hope 1999b:232.
26 Ballet 2000:94.
27 Ballet 2004:211, note 8 où elle cite Hope 1987. Voir également Rodziewicz 1987:123-136, Hope 1986:87, fig. 8-9.
28 Patten 1999:83.
29 Hope 1987: pl. 171, fig. 5 (n–d), pl. 171, fig. 5 (l, Patten 1999:85, fig. 2.1, Patten 2000: forme 10/1 et p. 4, pl. 46 (forme 36), Hope 2003: fig. 18 (f), 269, fig. 20 (b–c), Hope 2004a:40, fig. 7 (a, c, f) et p. 41, fig. 9 (d, e, h).
30 Hope 2003:213, fig. 5 (a), 269, fig. 20 (b-c) et 272.
31 Hope 1987:171, fig. 5 (c), Patten 1999: 85, fig. 2 (18), Patten 2000: pl. 41 (forme 7 R-F), pl. 41 (forme 6/1).
32 Patten 1999:85, fig. 2 (16), 85, fig. 2 (15), Patten 2000:pl. 45 (forme 34 ou 35), Hope et al. 2006:49, fig. 4 (h/132).
33 Patten 1999:85, fig. 2 (25), Patten 2000: pl. 62, forme 9, Hope 2003: fig. 26, n° b, 28, Hope 2004a:37, fig. 4 (d/28).
34 Aston 1989.
35 Voir la communication de G. Ruffini dans ce même ouvrage.
36 On renverra notamment aux études réalisées sur le site des Kellia et, en particulier, à Wuttmann 2001:76.